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 °°_Murder Licence_°°_Taromaki Okubo_°°

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Auteur Message
Taromaki Okubo
M O D E R A T E U R_
Taromaki Okubo

Nombre de messages : 469
Date d'inscription : 28/08/2008

Fiche Techinique
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Orientation.: Hétéro.

°°_Murder Licence_°°_Taromaki Okubo_°° Vide
MessageSujet: °°_Murder Licence_°°_Taromaki Okubo_°°   °°_Murder Licence_°°_Taromaki Okubo_°° Icon_minitimeSam 27 Déc - 16:22

Begining. }


Nom_Okubo
Prénom_Tarô-Maki ( Taromaki )/ Frangipane ( le premier qui m'appelle comme ça je le tue.)
Âge_27 ans
Sexe_masculin
Groupe_ police
Race_humain
Orientation Sexuelle_ bisexuel
À savoir_
- Il est complètement myope
- Il aime le jus d'orange et fait très attention à sa santé
- est fan de choses sucrées, particulièrement le gâteau au chocolat
- Il a trois chats
- il sait jouer de la guitare et occupe ses rares moments de libre à s'y entraîner
- Il jure souvent dans des langues étrangères.

You’re Story. }


Caractéristiques Psychologiques_

Ta maison viens de sauter ? Pas grave mon pote, y en a pleins partout, des piaules. Y avait ton fils dedans ? T’inquiète, t’en fera d’autre. Il était encore super jeune après tout, à ces âges là ils sont tous pareils, non ? Nous sommes voisin et j’ai plus de piaule non plus ? … Je suis de la police. Tu le sais ça, connard ?

Voilà en quelques mots rapide un aperçut du caractère de Taromaki. Non pas qu’il soit légèremment égoïste et nombriliste mais tout de même… Depuis sa plus tendre enfance, il est habité par un ésprit nonchalent d’un cinysme à toute épreuve. Son passe temps ? Se foutre littéralement de la gueule du monde, pratiquer son métier et jouer aux jeux vidéos ( ce qui n’a strictement rien à voir ). Conclusion, un grand je m’en foustiste qui rit au nez du monde ( et particulièrement du dimanche, jour qu’il aime le moins ) Toutefois, derière ce manque certains de professionalisme, il se trouve avoir était doté en compenssation d’une mémoire à toute épreuve, d’un bon sens bien pointé et surtout d’une logique et d’une vivacitée d’esprit et de corps imparable, ce qui lui a permit d’integrer la brigade criminelle.

Il est à peu près aussi innaccessible qu’une pastèque au fin fond de l’atlantique de part son caractère horriblement lunatique, son air marginal, sa méfiance caché et surtout son habitude désagréable de chambrer tout le monde à tout instant. En bref, un vrai salaud qui fait passer le boulot avant tout malgrès ses faux airs et qui ne supporte pas le travail mal fait. On peut compter sur son côté calculateur et hypocrite pour résoudre des démarches délicates et sur sa poigne de fer pour tenir une équipe en bonne voix… Mais surtout ne pas le contrarier car il n’en fait qu’à sa tête… Il y a un mauvais côté à tout.

Into Taromaki


Elle est crue cette description quand même… Ok, je suis un peu narcissique, un peu égoïste, mais certainement pas au point de traîter un mec de connard alors qu’il viens de perdre sa maison et ses gosses ! … Enfin je ne pense pas…

Remarquez… De nos jours, les hommes sont tellement… je ne sais pas. En fait depuis que je suis flic, j’ai vue tellement d’horreur qu’il m’est devenue impossible de croire au pardon de l’humanitée. Pour quoi faire, de toutes manières ? Nos chances sont passées depuis longtemps. We had caus our own lost… Il faut assumer maintenant, c’est tout. La terre est ammenée à disparaître, comme la râce humaine, pas plus bêtement que les dinosaurs. Nous sommes des êtres jetables, qui ne servent qu’à détruire à petit feu ce que la nature à mit tant de temps à construire. Nous répétons inlassablement les mêmes erreures sans jamais comprendre nos fautes. Formidable, non ? Personnellement je trouve ça à mourir de rire.

Je devrais avoir honte ? je ne pense pas. Et puis quoi ? De nos jours, les nantis s’enferment chez eux, avec un plat de caviar, un pull en cachemire, un bouteille de premier cru… Et puis ils donnent un peu d’argent à des associations, des orphelinats… Mais où est la vrai charitée, lorsqu’on passe devant une pauvre fille à la rue avec son gosse de trois ans, qu’on entre dans un magasin qui demande des dons pour l’aide aux animaux, et que se tiens dedans, cache, un billet de cinquante euros, cotoyant fiermer un billet de vingt sur un monticule de pièces de deux ? Alors quoi… Si on ne peux plus rire, autant tous se suicider tout de suite, ce sera plus vite fait, et on aura moins de boulot.

A gerber hein ? Oui, mais vous savez tous que j’ai raison. L’humanitée, la fraternitée, la tolérance, la paix ne sont que pauvre utopies citoyenne. Pourquoi je suis flic alors ? Parce que je suis hypocrite. Hypocrite avec la sociétée, comme tout le monde. Regardez, tout nos dirigent à leur d’haujourd’hui ne se basent que sur ce tour de main pour nous faire croire ce que bon leur semble, et gentimment nous emmener vers la tyrannie pure et dur. Comme un troupeau de mouton qui se rend à l’abatoire, voyez ? Les humains ne sont rien d’autres que de pauvre hères qui ont besoins d’un chef, aussi pire soit il, pour pouvoir se tenir sur le chemin. Si le chef meurt, c’est la débandade, l’anarchie, et tout le monde s’extermine. Nous sommes pires que des animaux. La nature de l’homme est une politique animale. Sauf que nous nous interdissont de nous entre déchirer. Pitoyable.

Et oui, quand je dis que je suis hypocrite ! C’est terrible mais c’est comme ça. J’ai du frique, je n’en donne pas. J’ai de quoi partager, je ne partage pas. J’ai le champagne, j’ai le caviar, j’ai le cachemire… Et pourtant je ne suis pas fichu de verser un centime. Non. Je me contente de coincer ceux qui cherchent le maillont à briser par la violence dans notre belle sociétée, je les coincent, et je les détruit. Définitivement. Je les brises d’une façon pire que la mort.

On dira bien ce qu’on veux. La prison était un lieux acceptable il y a plus de trois cents ans, et encore je suis gentil… Maintenant, c’est pire que de se faire pendre en publique. Des cellules de trois se retrouvent à la limite de l’explosion, acceuillant un entassement de six à huit pauvres types. Hygiène zéro, danger 120. On mélang psychopates et pickpockets, violeur et eccès de vitesse, tueur en série et tire d’argent. On confond l’hôpital psychiatrique avec la prison, la prison avec la maison de redressement… L’odre n’existe plus. Les gars sont plus maltraîtés que des chiens. Resultats, des suicides, des meutres au seins même de la prison, des évadés retrouvés morts… Quelle belle époque…

Et ben voilà. C’est ça mon boulot. Je tombe sur des cadavres, du cadavre j’en fais un dossier, du dossier je trouve des preuves, des preuves je fait une piste, de la piste je fais une filière, de la filière je trouve le type, ensuite je le calle, et une fois que je suis certains qu’il s’en prendra au moins pour quatre ans, je l’enferme, je l’interroge solidement, je le fais si possible avouer ses crimes, et ensuite, à moins qu’il ai la chance d’être relaxé, mais il n’y en a pas eu beaucoup qui on eu cette chance, ils se retrouvent dans cette belle cage de fer.

Comme quoi la vie ne tiens pas à grand chose.

Marrant aussi, et déjà vue les types qui se font enfermés alors qu’ils sont innocent. Pas mal hein, elle est belle notre justice ?

Vous savez quoi ? Si ça se trouve, les foutues bestioles que je traque en ce moment, qui se nourissent du sang de leur victimes jusqu’à la dernnière goute, qui leur enlève toutes fiértée avant de faire d’eux un simple morceau de viande saignant, ont étés envoyés pour mettre un therme au reigne foireux de la race humaine. Hé ben dans l’histoire, le type qui les aurait envoyé aura pas eu tord. Et elle est là notre dernière chance, les rejoindre ou mourir.

Sauf que je suis conservateur, et que j’aime me battre pour les causes perdues. Je me suis lancé un défi, et j’irais jusqu’au bout. Mourir ou me faire modre. En attendant, j’en coincerait le maximum. I promess.

Un autre truc qui m’avait choqué. Vous savez, personnelement, je n’ai jamais grandit. J’ai toujours eu à peu près les mêmes idées, la même façons de voir les choses, de me foutre de tout… On dit que je suis marginale, mais ce sont des conneries. J’aime m’amuser, c’est tout. Seulement voilà, si vous êtes un peu différent, directe fiché dangereux, bizarre, malsain. La tolérance, vous comprenez, est une grande idée.

Par exemple… Un jour, j’ai fais une intervention dans une classe de troisième. Une journée de libre, rien à faire, j’ai suivit les types qui s’occupent de ce qu’on appelle communément la délinquance. Je me tenais sagement au fond de la classe, habillé d’une façon correcte, sans armes, sans rien. J’écoutais, c’est tout.

Une fille, cheveux chatains foncés, tâches de rousseurs, mature, lève la main pour contredir l’un des agents. Je lève la tête, plongée dans mes pensées, pour voir le type faire un mouvement négligé de la main, un peu dédaigneux et répondre « quand vous êtes jeunes, vous avez toujours une grande idée de la tolérance. Mais quand vous serez vieux, vous conprendrez ce que c’est ».

Choque.

Comment vivre si même un agent de la police, censsé adopter les principes mêmes du pays, écarte d’un simple geste ses idéaux ?

Je me souviens d’avoir lu un truc il n’y a pas encore si longtemps, basé sur les écrits de Machiavel disant qu’il était obligatoire, pour que le monde tourne correctement, qu’il y ai des gens bons et d’autre mauvais. Gentils et méchants, par définition. Et c’est vrai que tant que l’être humain sera de constitution présente, il y aura toujours des « bads guys ». Là se pose la question, au final… La police représente t’elle la râce des gentils défensseurs du bien et de la justice ? Ou bien, comme le dit la sociétée, le rébut d’une idéalisation protectrice ? Il y a des sales cons en majoritée dans notre métié. Doit on en tirer conclusion, qu’au final, la sociétée est mise en périle parce que les gentils, en termes faibles, seraient devenus méchants avec l’âge ?

Notre monde est en déstruction constante.


Ha, et le pacte, le fameux pacte… On m’a beaucoup demandé ce que j’en pensais, de ce traîté, là… Ca m’a fait marrer. « Ne tuez que les criminels ». Et ça se veux pure et bonne figure… Enfin que voulez vous, professionellement, j’ai signé pour approuver l’état et leur lêcher les bottes jusqu’à la fin de ma vie. Enfin jusqu’à ma retraite quoi. Je ne doit pas vraiment en parler, normalement… Mais j’imagine que vous avez comprit mon avis sur la question, pas vrai ?

la police est une institution créée par le peuple pour défendre ses droits et ses libertés.
Là est la noblesse de votre mission.

Vive la libértée !

« L’adulte est un grand enfant qui crois qu’il sait. »


The End. }


Pseudo_ Miyabi/Teruki/Ruki/Noble élégance/….narcissique ? et oui c'est toujours moi.
Comment avez-vous connu le forum_par Shizuka...
Comment trouvez-vous le forum_hohohoho (l
Personnalité sur votre avatar_Miyavi ( inclinez vous toujours )

Code _ X


Dernière édition par Taromaki Okubo le Sam 24 Jan - 16:26, édité 6 fois
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Taromaki Okubo
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Taromaki Okubo

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MessageSujet: Re: °°_Murder Licence_°°_Taromaki Okubo_°°   °°_Murder Licence_°°_Taromaki Okubo_°° Icon_minitimeLun 29 Déc - 3:11

Histoire. }


Avant de commencer cette histoire, j’aimerais que tu prennes le temps de relativiser. Si dès le départ tu te dis que nous vivons dans une sociétée pourrie jusqu’à l’os et qu’il n’y a plus rien à faire, alors fermes ce livre car il t’agacera surement. J’aime les causes perdues et je ne cesserais jamais de me battre. Pour ceux qui pensent qu’il reste encore des choses à faire… Libre à vous. Sachez seulement que ma vie n’est qu’un pâle reflait de notre système et que ce n’est pas en l’a découvrant que vous ferez la meilleur exeprience. Personnellement, je ne pense pas que ma vie soit pire que celle d’un autre. Par définition la vie des gens est toujours très compliquée. Je n’ai pas encore cessé de juger les actes des autres, mais lorsque j’aurais un peu plus de cinquante ans ça viendra… Je ne me fais pas d’espoir. Et alors ce sera un reflet blanc sur tout. Transparant… La vie s’arrête bien avant d’avoir commencé.

14/09/1981


C’était il y a longtemps… Enfin longtemps… Tout juste vingt sept ans. Il paraît que je suis nés dans une clinique peu saine, et qui sortait un peu de l’ordinaire. En Septembre. Un quatorze Septembre. Rien de bien particulier à cette date, si ce n’est que… disons que c’est proche du treize. Sinon globalement c’est une date comme les autres. Il faisait froid, et cette fameuse clinique était un centre de désintoxication. On m’a retiré à mes parents à l’instant même où j’ai crié pour la première fois, les yeux grand ouverts.

L’internat… Orphelinat plus couremment… Les premières années je ne sais plus, je devais être dans un centre spécialisé, je n’en sait rien. Pour la suite, j’y ai passé quinze ans de ma vie, je pourrais donc facilement vous le décrire.

C’était une grande battise froide, en briques rouges, pas trop laide. Le portail qui donnait sur une campagne isolée était sécurisée et croyait moi ou non les fenêtres avaient des barreaux. Les infirmières n’étaient pas méchantes, les pions inddiférents, on avait une messe tout les matins à six heures à se geler les miches dans le froid de l’église et l’établissement était très peu chauffé. Le Directeur nous rendait visite une fois par semaine pour voir si « tout allait bien »… On fermait nos gueules. Tout allait toujours bien. On ne s’est jamais pleins des lits, presque un matelat de paille, de la crasse des lieux, de l’alignement des dortoirs, du manque d’intimitée, des repas…

A, les repas…


24/02/1991
20h15


- En file, et je ne veux aucun song tant que vous n’êtes pas tous servit ! MAKI ! Pouvez vous repeter ce que je viens de dire !?

Les repas avaient lieux à une heure présice, chaque jours, et se déroulaient toujours de la même manière tant que l’un des élèves ne tentait pas d’y mettre de l’imprévue. L’internat avait toujours été ainsi. Partout, tout le temps, les choses étaient réglés à la minute, au geste. D’après le Directeur, Mr.Croui, français d’origine albanaise qui s’était, disait on, installé au japon après la mort de sa fille unique, cet ordre parfait était vitale pour faire marcher correctement l’école. Diriger d’une main de fer, c’était sa maxime. Et les punitions allaient bon trains. « il faut leur apprendre à vivre, leur manière d’être plus tard est fatalement dirigée par la façon dont on les traîte lorsqu’ils sont encore jeunes et maléables… ». La plupart des gamins de l’établissement avaient été placés ici à temps partiels, et rentraient chez eux uniquement pour les vacances ou le week end. Les autres étaient de véritables orphelints. Pour ceux là, pas de cadeaux. Ils étaient constamment à la charge de l’établissement, et personne ne venait les réclamer. De temps à autre, une famille se présentait pour adoption et visitait un a un les enfants pour en choisir un. Comme un animal.

Tarô faisait partis de ceux là, et n’était pas tendre avec ses éducateurs. Il avait vite comprit qu’il était loins d’être privilégié et que le seul moyens de survivre était de se battre.

- Vous demandiez le silence jusqu’à ce que tout le monde soit servit monsieur.

- Et qu’est ce que tu faisais ?

- Je parlais monsieur.

- Mais encore ?

- Techniquement je touchais les fesses de mon voisin de devant, globalement je l’emmerdait.

- Beau language, Monsieur Okubo ! Vous voulez être privé de repas ?!

Rires difus autours du garçon qui baissa la tête, tentant tant bien que mal de camoufler un sourire.

- Et bien c’est simple, vous aurez droit au fouet ce soir et passerait la nuit aux cachot. Vous serez privé de repas ce soir et demain matin, et vous êtes de corvé de ménage jusqu’à la fin de la semaine. Ca vous fera réfléchir, je l’éspère. Et sachez que je vous en veux de me forcer à vous faire du mal. La punition est commune, je redoute de devoir vous entendre crier, et vous le savez.

- Vous m’avez déjà entendus crier, Monsieur ?

- Vous persistez ? Comptez deux coups en plus, et dites vous bien que ça me fait plus de mal qu’à vous. Allez vous asseoir et pas un mot jusqu’à la fin du repas ! Dépêchez.

Le fouet, un truc vraiment indémodable. J’en ai encore les trâces, c’est que ça fait mal cette saletée… J’avais une technique pour crier le moins possible mais ça n’a jamais été très fiable, à vrai dire. Fixer un point devant soit, être concentré, jusqu’au moment où la douleur arrive au cerveau et éclate dans chacune des parcelle du corps. Là, il faut se focaliser sur la douleur… Et serrer les dents. Très fort.


24/02/1991
20h15


- Bien, approchez…

Le bureau était une salle correcte, d’une infinie propretée. Pas spécialement grande, un bureau de chêne en occupait le centre, sur une moquette soyeuse qui tirait dans les verts foncés. Des étagères couvraient les murs, de grandes étagères finement ouvragées, de style ancien. Peut éclairait, en dehors de son entrée il ne comptait qu’une ouverture, une grande fenêtre découpée dans le mur orné de rideaux de velours sombres. Tout dégageait une odeur d’entretient et de luxe malvenue dans cet établissement si piteux. Et au mur, sur l’unique pan dégagé, une jolie panoplie de fouets et de martinets personnels que les élèves aimaient à appeler « la collection personnel de Mr.Le Directeur bien aimé » et qui faisait rudement mal. Au sol, placée devant une étagère basse où s’alignait plusieurs ouvrages reliés, une planche de bois et, planté dans le mur, un genre de gros clous auquel était attaché une corde. Pour empêcher l’élève de bouger.

« Tiens, Voltaire, Dickens, Conan Doyle… Platon… Jolie mélange… »

Tarô laissa le Directeur lui passer la corde aux poignés sans tenter de se dégager.

- Savez vous pourquoi je ne vous fait pas punir par votre chef de section ?

Les dortoirs étaient chacun surveillés par un groupe d’élèves plus vieux, eux mêmes surveiller par un pion. Pour leur apprendre le metier, qu’il disait… Un groupe de trois ou quatres élèves qui faisaient la loi parmis le groupe qu’on leur assigné. Nul besoins de jeter un œil sur ce qu’il faisait de leur grade et sur le fait qu’ils abusaient largement trop de leur pouvoir… Ils étaient chargés de dénoncés chaque élèves au proviseur, ou aux surveillants, et de faire des rapports réguliers. Aussi, quand l’un des garçons devait être punis, ils avaient le droit de choisir ce qui leur serait infligé avec l’accord du directeur, et de l’appliquer eux même. Il y avait evidemment des fraudes, des élèves qui étaient punis un peu trop fortement sans qu’on en fasse rapport…

- Non monsieur.

Tarô avait quelque chose dans le regard, dans la façon de pencher le visage sur le côté lorsqu’il analysait quelqu’un ou quelque chose, et une sonoritée insolente dans le ton qui lui apportait innévitablement maints et maints problèmes. Pourtant on ne manquait pas une occasion de le trouver mignon, et lorsqu’on recevait des gens de l’exterieur, il faisait toujours très bonne impression. Pourquoi n’avait il jamais été adopté alors… ? Gardons cela pour plus tard.

- Parce que, répondit l’homme en choisissant un chat à neuf queux sur le mur, ces derniers temps j’ai remarqué une nette déscente dans votrecomportement. Vous devenez intenable, et je veux que vous comprenniez que ce n’est pas le bon chemin que vous choisissez là. vous comprenez ?

Le garçon gardait le silence et ne lui fit pas le plaisir de réagi lorsqu’il déroula sous ses yeux les neufs lagnières de cuirs qui s’entrechoquèrent dans un bruits metalliques. Du cuir, parsemée de pointes de métales inscrustés. Il savait que se taire énervait plus que de répondre « non ». Le directeur fit d’ailleurs un mouvement d’impatience et ses yeux, qui semblaient totalement dépourvuent de paupières, virent passer une ombre. Il avait un pas sec, un ton rieur, des joues flasques et un air leger qui sciait à merveil avec son ventre un peu trop prononcé. Trapu, il semblait d’une vivacitée à toute épreuve et était partout, savait tout, écoutait tout. Tarô souriait à présent d’un air insolent, sardonique, qui était rapidement devenue sa marque de fabrique.

- Je vais vous faire passer l’envie de sourire ! Une bonne correction vous rendra plus sage.

- Je ne dédaigne jamais une experience qui peut s’averer instructive.

Et sans plus attendre, il leva le bras pour l’abattre de toutes ses forces.

Un.

« La Fontaine, de la bonne poésie ça. Balzac… »

Second coups. Tarô serra les dents. La douleure irradiait son corps, et lui brisa un instant instant la vue mais il ne cria pas, le regard fixé sur les livres.

Deux.

« Dumas, Fielding, Goethe, Aristote…»

L’homme recula légèremment pour prendre plus délent, Tarô sentit la masse claquer au dessus de la tête du directeur et déplacer une masse importante d’air avant de venir s’abbatre sur son dos dans un bruit ecoeurant. Taromaki poursuivit son étude biblihophile.

« Aristote ! Descartes ! Defoe !»

Quatre.

« SHAKESPEARE ! SOCRATE ! »

Le sang coulait le long de son dos, sur ses hanches, et son sourire n’avait pas disparut, carnassier, sardonique, pleins de haine et de rage dans ce moment d’humiliation et de douleur.

Cinq.

« Tiens, c’est donc vrai… Quand on y réfléchit, chaque décharge me fait imaginer présisément la manière avec laquelle je pourrait me venger convenablement. Cette corrrection me rend bien plus sage ! »

Il laissa échapper un rire sur cette découverte qui surprit le Directeur. Si tarô ne semblait jamais cesser d’agir avec sardonie et insolence, jamais encore il était arriver à rire à l’une de ses corrections.

- Pourquoi riez vous ?

- Pourquoi je ris ? Le garçon tourna à demi le visage vers son supérieur, passa une langue avide sur ses lèvres jeunes. Parce que je sais présisément de quel manière vous allez mourir.


On peut dire que je n’avais vraiment pas eu de chance en tombant sur cet établissement à ma naissance. Rester avec mes parents aurait certainement été moins dangereux pour moi. Dans sa campagne où personne ne venait faire de rafles, c’est comme si l’école avait subit un retard par rapport à l’évolution mondaine. On n evoyait presque jamais personne de l’extérieur, et lorsque c’était le cas tout l’établissement était arrangé pour être de style parfait. Et tout semblait joyeux. Belle hypocrisie… Et une fois de temps en temps, une famille se présentait pour adoption et passait en audition chaque personnes… J’aurais eu des chances de sortir d’ici… Je n’étais pas fut fut à l’époque.

29/05/1993


Un regroupement délève c’était créer dans la cours. Un couple jeune, souriant, s’avançait parmis les élèves plus vieux. Il avaient demandé à choisir parmis les orphelints qui les dévoraient des yeux. Ce couple cherchait à avoir un enfant depuis plus de cinq ans sans un parvenir. Il avaient fini par trouver cette solution plutôt extréme… Surveillant souriant en tête, ils furent conduit dans les dortoirs. A partir de douzes ans, lorsque l’établissement n’était pas surchargé, ils s’arrangeaient pour donner une chambre de un ou deux aux résidents pour leur donner un brin d’intimitée. Tarô attendait, assit sagement au milieux de son lit, les mains sur les cuisses, le regard rieur… Sardonique.

- Bonjour…

Le couple, plus mal à l’aise que lui, s’inclina polimment avant de prendre place en face de lui sur deux chaises. Une jeune femme, traits doux, d’une banalitée que Tarô jugea démoralisante, et un homme d’apparence stable… Sans interet…

- A mourir d’ennuie…

Marmonna le garçon en détournant le regard.

- Pardon ?
- Rien.

Silence.

- C’est sympa le coins hein ?

Tarô rejetà sa tignasse brune en arrière, le visage penché sur le côté, ses yeux marrons allant et venant entre ses paupières à demi clauses.

- Le coins ? L’homme fut agité d’un rire qu’il voulut détendue. Oui, assez… Et ça à l’air sympathique ici, je…

Taromaki éclata de rire. Un rire sec, trop mature, pleins de dédain et de supérioritée.

- Sympa, oui… A votre place je partirais pour ne plus jamais revenir.

Il fit demi tour sur ses couvertures et se mit debout pour rejoindre la pauvre fenêtre qui donnait sur la cour intérieur.

- Regardez autours de vous… Il n’y a rien de bien ici.

Un rire sec, perçant. Il se tourna de nouveau brutalement vers le couple. Une lueure bizarre dansait au fond de ses yeux, il ressemblait à un possédé. D’un geste gracieux et charismatique, il désigna le mur, derrière les deux adultes.

- Qu’est ce que vous voyez écrit sur ce mur ?

La jeune femme ne savait plus trop comment réagir. Le garçon lui paraissait étrange, mais par ignorence elle l’abandonnait à son malheur, pensant qu’il agissait ainsi par détresse. Elle plissa les yeux pour déchiffrer marqué en lettres majuscules :

- Tarô… ?

- Oui, Tarô. Tarô c’est moi. Je m’appelle Maki Okubo, et je suis Tarô. L’appellation ne signifie rien, vous comprenez ? Ce nom ne correspond à rien, ne fait référence à personne… Tarô c’est moi, et moiseul en tant qu’être unique. Et moi, tarô, je n’ai besoins de personne pour veiller sur ma petite personne. Alors partez. Fichez nous la paix. Emmenez un de ces premières années, et fichez nous la paix.


Dernière édition par Taromaki Okubo le Lun 29 Déc - 14:04, édité 1 fois
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Taromaki Okubo
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MessageSujet: Re: °°_Murder Licence_°°_Taromaki Okubo_°°   °°_Murder Licence_°°_Taromaki Okubo_°° Icon_minitimeLun 29 Déc - 3:12

C’était de la fiértée. Une salle fiértée qu’en tant que pauvre gosse oubliés on se sentaient en droit d’appliquer. On était juste certains de n’avoir besoins de personne pour nous sortir de ce trou. Qu’on pourrait voir le jour seul. On se fichait le doigt dans l’œil… On ne se rendaient même pas compte de notre constitution. Pour la plupars qui vivaient ici depui sleur naissance, ils survivaient dans le noir. Moi j’était stable grâce à mon cynisme, mais j’étais… Malsaint. Je souhaitait la mort, j’imaginais des choses innaxeptable pour quelqu’un de mon âge. On souffrait trop profondément pour trouver ça sérieux, on se disait presque que c’était normale. Nous n’étions pas résolus à rester là pour toujours, mais ne faisions rien de concret pour nous en sortir. Pour aller où, de toutes façons ? Le mond eextérieur était quelque chose de totalement inconnue pour nous, cela se résumait à quelques rares sorties en villes de temps à autres, rien de plus… On e se rendaient pas compte de notre isolation.

Et puis un jour, le jour de mes quinzes ans, le jour de mon anniversaire présisément, deux personnes se sont présentées sous le noms de Monsieur et Madame Okubo pour réclamer leur fils. Les murs protent encore mon nom, et dan sl’histoire de ce collège pire que tout, j’ai été, paraît il, l’élève le plus châtié, le seul à avoir remit en question l’ordre par maints actions aussi folle que ma constitution mais qui seraient trop longues à raconter ainsi. Le collège ferma d’ailleurs deux ans après mon retrait pour rouvrir un peu plus tard sous la direction de quelqu’un d’autre. Un type saint. Mr. Crouie doit s’établire en prison, j’imagine… La dernière fois que je suis allé là bas, il y a à peine un an, je me suis rendu compte avec surprise que mon nom courait toujours entre les murs. Stupéfiant…


12/03/1996


- Bienvenue chez toi Maki…

Une entrée vaste, de marbre, trop grande, trop propre, trop froide… Débouché sur un salon. Le garçon porte un regard sombre sur le canapé. Il se sent sale, malvenue dans cet environnement luxueus. Le trop pleins de gens autours de lui le déstabilise. Qui sont ces hommes, ces femmes, soit disant venus le rencontrer ? Il ne connaît même pas la femme et l’homme souriant qui se disent ses parents. Qu’est ce que tout cela signifie ? Brutalement, on est venue l’arraché à l’environnement qu’il a toujours connus. D’un coup, on lui annnonce qu’il est riche, qu’il a une famille, des amis de familles, qu’il va pouvoir se faire un nom, qu’on va l’aimer…

- Chez moi…

Il lève les yeux vers le regard opaque de sa mère, attendrit, ils sont pleins de larmes. Il voudrait le lui dire, « ce n’est pas chez moi ici, qui êtes vous ? » et plus que tout « laissez moi tranquille ». Il ne voulait qu’une chose, que l’étouffante impressiont d’avoir été retiré à son état naturel cesse. Qu’il n’est plus l’impression d’être perdu, abusé. Il ne conaissait pas ces gens, et ne voulaien tpas les connaîtres. Ce n’était pas sa famille. On ne pouvait pas lui envoyer à la tête qu’à partir d’aujourd’hui il devait respecter des gens qu’il ne conaissait pas, dont il déscendait… Lui qui s’était toujours crus libre, qui vouait à la râce « parents » une haine innavouable, justemment prit de ce complexe d’avoir était totalement abandonné, voilà que sa haine et sa rage prenait forme en bloque, d’un seul coup, et se dirigeait brutalement vers quelque chose de concret. C’était douloureux, trop brutale… Et il n’y croyait pas. Ca ne durerait pas. Il y avait quelque chose de surfait dans ce couple. Quelque chose de malsaint…

« Ils en font trop. »

Se dit le garçon en avançant parmis les invités, le regard alerte, aucun sourire, froid.

- Très beau garçon !

Ca venait de sa droite. Il tourne les yeux pour tomber sur une dame en robe blanche, une cigarette entre les lèvres, le regard allègre. Il lui décoche un regard insolent, un sourire sardonique, mal à l’aise. « Laissez moi tranquille. »


Et puis j’ai découvert un truc assez formidable qui s’appelle la musique. J’en ai toujours voulus à mes parents d’être entrés dans ma vie d’une façon aussi naturel, de me donner, les premiers mois, autant d’affection. Ho, ça n’a pas duré, bien sur… Je n’étais pas quelqu’un de facile. D’abore, j’ai commencé la guitare. Je passais mes journées enfermé, je jouait jusqu’à n’en plus pouvoir, sur une guitare sêche. Mes parents tentaient de se faire pardonner plus ou moins en m’offrant tout ce que je voulais. Il suffisait que je demande quelque chose, je l’avais, et je me souviens que la première fois que ma mère m’a demandé « qu’est ce qui te ferais vraiment plaisir ? » immédiatement j’ai chercher un truc hors de prix, qui pourrait les ruiner. Je n’avais aucune idée d eleur fortune, c’était stupide. « Une fender Tratocaster et une Gibson Les paul. » Et je l’ai ai eu. Les deux. Moins de trois mois après. C’est à ce moment là que j’ai comprit à quel point il étaien tpétés de thune, et à quel point ça les rongeaient. Parce qu’evidemment, le couple tournait mal, vous pensez… Ma mère avait recommencé à se droguer, mon père la frappait assez régulièrement, mais loins d’être intimidée elle répondait à ses coups… Ils devenaient dangereux. Je me suis pris ma vrai première tarte le jour où je suis revenue percé à la maison. La lèvre, l’arcade, le nez, les oreilles… Et elle n’avait pas vu certains tatouages… Elle avait hurlé, m’avait frappé, et je lui avait demandé de me laisser tranquille en lui faisant comprendre qu’elle me faisait chier. J’avais à peine seize ou dix sept ans . Après six mois de vie commune ils avaient commencés à comprendre que je n’était pas un agneau, et ils se sont peu à peu enlaidie mentalement, ils sont redevenus ce qu’ils étaient. Seul l’argent les interessaient, au final. L’argent et leur rail de coque… Et l’alcool. Ils se sont vite rendus compte que j’étais une entrave à leur projet plus qu’autre chose, et on a fini par presque faire vie à part. Mais je crois que ce sont les marques que je m’étais fais faire qui leur à véritablement fait comprendre comment j’étais. Surtout que loins de me dissuader, la gifle de ma mère m’avait poussé à continuer… Je ne regrette rien, d’ailleurs. Je faisait tout pour briser leur vie. Mais à eux deux, san smois, ils étaient plus efficaces que moi contre eux. Il se chamaillaient sans cesse, la drogue et l’alcool rendaient des broutilles graves, ils manquaient parfois de se tuer, il arrivait même à ma mère ou à mon père de claquer la porte pour revenir quatre ou cinq jours après, pretextant que c’était pour moi. J eleur servait d’excuse, ça me révulsait. Ils se servaient de moi, pour le image, mais je n’étais rien de plus qu’un type pratique à leur yeux. Et ma mère, qui me lançait des regard de vipère lorsqu’elle avait trop bue… Elle voyait bien que je grandissait, et que je grandissait bien… J’étais loins d’être laid, et quand elle ne savait plus que j’étais son fils, elle tentait tant bien que mal d’en profiter.

J’étais plutôt bon au collège, parce que j’avais une bonne mémoire, et je plaisais pour mon… Ma perinence, disons. Un sale leader qui prenait globalement toute la place et faisait rire tout le monde. Je ne conaissait rien aux filles, j’étais un peu brutale mais je ne crois pas avoir déjà manqué de galanterie. Pour moi les filles s’était… Les autres. Quelque chose d’un peu supérieur et de très mystérieux. D’attirant aussi. D’ailleurs je ne suis sortie qu’avec une seule fille, mais je ne sais pas si je l’ai vraiment aimé ou non. En tout cas c’est la seule avec qui je suis réellement sortie étant jeune. Plus tard j’ai eu des histoires, mais je travaillais trop pour que ça dure… Si je me mariais maintenant ça se solderait par un divorce, obligatoire. Elle s’appelait Mika Onisegawa et avait un an de plus que moi.


15/07/1998


C’était étrange. Pas désagréable, mais un peu étrange. Une sensation mouillée, douce, parfûmée. Elle avait posé ses mains près de sa nuque et sur son torse, et sans trop savoir pourquoi, autmatiquement, il l’avait attiré à lui en la prenant par les hanches, un peu brutalement. Et puis elle avait rompu le baiser.

- Tu veux sortir avec moi Maki ?

Il avait eu un silence, l’a dévisageant longuement, puis il l’avait lâché et s’était contenté de faire demi tour en la laissant totalement en plan, au beau milieux d’un large cercle d’élèves. Avec le temps, Tarô était devenue l’un des élèves le plus populaire du lycée. Il recevait des tas de demande à la saint valentin, ne répondait à aucune. Ou alors pour une simple nuit d’amour, sans plus. Cette fille qui portait le même prénom que lui en était toujours à sa première tentative…


16/07/1998


Il faisait une chaleur d’enfer. Le soleil promenait ses rayons, écrasant la ville sous son poids. Tarô attendait devant la porte d’un grand immeuble. Tee shirt adidas, sarwel, il faisait les cent pas devant la porte, son sac à la main, une main nerveuse courant sur ses lèvres. Il shoot dans une cannette déléssée au sol.

- Qu’est ce qu’elle fou… ?

Il attend encore quelque minutes debout, cherchant une occupation veine pour ses mains, et fini par se laisser tomber sur les marches menant au halla avec un soupir. Des questions tournent en rond dans sa tête depuis un bout de temps, il ne sait pas bien comment s’y prendre pour comprendre. Questionner, interroger… Depuis quelques temps il se sent submerger. Par un tas de choses. Il ne sait plus où il en est, ce qu’il veux… Il se rappelle encore de la veille, ces mains avides sur son corps, le coup sourd, les cris, puis une porte qui claque et le calme de sa chambre, qui étouffent les rumeurs du dehors, des pleurs, des hurlements, des pleurs… Et cette eau qui ne ce cesse de couler sur ses joues durant la nuit. Il Ferait tout pour ne plus mettre les pieds dans cette infame batisse, bien pire que celle où il a passé les quinze premières années de sa vie… Avec cette femme qui tente de lui prendre son corps, cet homme violent qui se défie des suppliques… L’un d’entre eux finira par mourir, si ce n’est tous.

Il se demande égalemment par quel miracle il arrive à tenir, comment il fait pour supporter encore, toujours…

Au début ce n’était qu’un jeu.


Le plat n’était pas mauvais. Une chose le rendait amer, toutefois : ce frôlement sur sa cuisse, rapide, appuyé, un brin mutin, senssuel. Il ne peux le lui repprocher. Ce serait lui faire honte, par respect pour ceux qui ont été invités ce soir, il ne veux pas faire une scène en hurlant à sa mère de cesser de le toucher. Et puis… Il serait certainement prit pour l’imbécile. Il aimerait tant pourtant, il aimerait tant pouvoir parler… Empêcher ce qui se trame, ce qui va avoir lieux… Il intercepte le regard de son père, avide. Il baisse les yeux. La honte l’étouffe. Il se lève brutalement pour rejoindre les toilettes. Un haut le cœur l’étreint. Le repas sera bientôt fini. Il ne reste plus que quelques heures. Il chancèle, se retiens, s’assoit. Il faut qu’il réfléchisse, qu’il parte, peut importe, mais qu’il agisse. Il ne veux pas, il ne peux pas se laisser bafouer une fois de plus.

L’heure tourne. Dessert, café, cigare…

- T’as été en orphelinat ?
- Hein ?

Un grand homme brun le dévisage, un semblant de sourire aux lèvres, un peu lâche. Il ne lui plaît pas.

- Je t’ai demandé si t’avais été en orphelinat.

Il ne répond pas, le fixe. Tout le révulse dans cet homme. Son regard creux, dans lequel flotte une ombre malasaine, sa grande taille, ses traits francs, son menton trop carré, son front trop grand…

- Pas très causant…

Il l’accule au mur et passe un bras derrière son dos pour lui effleurer les fesses. Tarô à un mouvement de recule, tout se contracte en lui, il le défi, immobilise sa main et sourit, sardonique.

- Pauvre vieux…

Murmure t’il en relâchant l’étreinte.

- Tu va voir tout à l’heure…

Rétorque l’autre sur un ton de menace. Il s’est durcit et n’a plus qu’une envie, lui faire payer son geste.

Puis vient l’heure où les invités s’en vont. Tarô file dans sa chambre après avoir briévement dit au revoir, il s’enferme, barricade même. Il voudrait partir. Il entend des pas précipités dans l’escalier au moment où la porte se referme sur les retardataires. Quatre personnes. Un bruit sourd retentit contre la porte, il se taire au fond de la pièce, cherche quelque chose pour se défendre, mais il sait que c’est peine perdue. La porte n’a pas de verrou. C’est prévue pour. Tout s’écroule et son père, suivit de deux invités font irruption. Sa mère les suit de près. Ils sont souls, ils sont pleins de drogue. Son père tient un couteau. Il s’avance, le menace. Tarô fait face, résigné, une fois de plus, à tenter de rester digne juqu’au bout. L’homme le contourne, lui glisse l’arme sous le menton, le tire contre le mur, lui murmurant de ne pas bouger. Il ne tente pas de se défaire, il sent l’hémoglobine couler doucement le long de sa jugulaire. Quelques goûtes. Rien de grave. Une main se faufile sous sa chemise. Il frissone, tente de la repousser. Une douleur aigu le prend au bas du dos. Il grogne, cherche le regard de sa mère, ne le trouve pas. Elle reste patiemment derrière, attendant son tour. Chaque homme paye pour se satisfaire. Son père le lâche, on l’immobilise britalement, on le baillone, il veux crier, n’y parvient pas. Des caresses appuyés, qui suscitent en lui quelque chose d’indescriptible, d’horriblement douloureux, d’étouffant, de…


- Maki ?
- Hein ?
- Ben qu’est ce que tu fiche là ?

Tarô se leva d’un bond. Ses joues se teintèrent légèrement de rouge. Il etouffe un grognement.

- Ca ne va pas ?

La jeune fille qu’il était venue chercher haussa un sourcil et répèta sa première question.

- je viens te chercher, ça ne se voit pas ?

- Après m’avoir fichu un rateau monumentale devant tout le lycée ? C’est une blague ?

- Je ne t’ai pas fichu de rateau.

- Ha non ?

- Non.

- On sort ensemble alors je paris ?

- Oui. File moi ton sac.

Silence. Tarô se sentait terriblement tendu, angoissé, par les souvenirs de la veille. Il se rappelle clairement avoir envisagé la mort à de longues reprises, il n’a pas envie de discuter d’une bête histoire d’amour. Alors pourquoi est il venue ? Il ne le sait pas trop lui même.

- Ha non mais alors ça… SALAUD ! Prend mon bentô aussi.

Elle retenait un sourire d satisfaction, c’était clairement lisible, mais tarô était trop loins pour s’en soucier. Il fit claquer sa langue sans plus, histoire de mannifester une réaction mais prit les sacs sans plus. Il cherchait un moyens de quitter son environnement, de se retrouver, de réussir à être de nouveau un être tel qu’il pourrait se comparer à un être humain véritable, sans avoir honte de son propre reflet.

Depuis que ses parents avaient trouvé ce petit moyens pratique pour gagner des sous en se servant de lui, il lui arrivait très souvent de se placer face à une glace et de se dévisager sous les moindres coutures. Parfois il se reconaissait, parfois il avait l’impression d’être totalement quelqu’un d’autre. Il se rendait compte que ce qu’il cherchait inlassablement sur son corps était en fait une trâce, infime soit elle, de ce qu’on lui laissait. Il avait pourtant l’impression lors de ces soirées qu’on le marquait au fer rouge. Mais rien, il ne restait rien que ce dégoût et cette faiblesse. Alors il appuyait son front contre la vitre, et tout en se répétant que c’était pas lui qui aurait dûe disparaître, il souhaitait mourir.
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Taromaki Okubo
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MessageSujet: Re: °°_Murder Licence_°°_Taromaki Okubo_°°   °°_Murder Licence_°°_Taromaki Okubo_°° Icon_minitimeMar 30 Déc - 15:18

Ma petite histoire « d’amour » à durée une bonne année, et s’est assez brutalement rompue un soir où je passais chez elle à l’improviste et où je suis tombé nez à nez avec un garçon que je ne conaissais pas et qui semblait physiquement très bien prendre ma place dans le lit de la demoiselle. Je dois dire que sur le coup je l’avais très, très mal pris. Une chose que je hais, qu’on me prenne pour un imbécile, et là on peut dire qu’elle y était allé bien profond. Je lui en voulais d’avoir abusé ma confience, de s’être fichu de moi à ce point. J’étais partie, c’est tout, et j’avais refusé de la revoir. Pendant plus de deux semaines elle m’avait harcelé, m’avouant sois disant ses sentiments, me jurant les bienfaits de son amour… Les trucs globales « je n’aime que toi, je suis désolé, j’ai fais une erreure, j’ai été stupide »… Mais ça ne marche pas comme ça avec moi. C’était trop tard.

Et puis nous avons perdus contacts.

J’ai decouvert par la suite que ma mère me droguait le soir pour pouvoir profiter de moi pendant la nuit. Je relativise encore en me disant qu’au moins je ne m’en rendait pas compte… En dehors de mes rêves érotiques qui trouvent une explication. Je n’ai jamais porté plainte. J’avais peur, sans doute, je ne sais pas. C’est ce sentiment etouffant, on a l’impression de faire une erreure en dénonçant, et puis je ne pouvais pas avouer à quelqu’un que j’avais été bafoué. La honte, la gêne, j’en étais incapble.

Je n’ai jamais considéré le sexe comme quelque chose de véritablement divertissant. Une série de position parfois gênante, je trouve ça… Sale, au fond. Je sais que ça me dégoûte. Mais je suis incapable de dire pourquoi je continue. C’est… un rejet, et à la fois un besoins. Je n’ai jamais voulu d’enfants également à cause de ça. Pour trois raisons, en fait. La première, je ne crois pas en l’amour. Un sentiment hypocrite, qui fini par se briser. J’aurais du mal à dire si mon point de vue est seulement porté par le fait que j’ai été… Disons trahis, et que je n’ai jamais été véritablement amoureux… Mais si je considère l’amitié comme quelque chose de saint, je pense que l’amour est autrement plus cruel. Ca conduit des gens au suicide. Je ne trouve pas ça normale. La seconde raison, parce que je me rend corps et âme à mon travail, beaucoup trop pour avoir une famille. Et la troisième parce qu’on dit que les gestes bafoués des géniteurs sur leur enfants se repercutent souvent sur leur progéniture, même s’ils ont jurés ne jamais faire pareil. Je ne leur ai pas pardonné le mal qu’ils m’ont fait, gratuitement de surcroit, mais j’ai réussit après de long effort à m’accepter de nouveau. Si je reproduisais de tels gestes, même si je men sens inquapable, je ne pourrais plus jamais me regarder en face. J’ai besoins d’être en accord avec moi pour vivre correctement.

Preservons.

Je me suis barré de chez moi à vingt ans. Si tard, oui. Je n’avais pas de travail assez stable pour subvenir seul à mes besoins, et même si cette indépendance me tuait, je n’avais pas le choix. Je squattait la plupars du temps chez des amis le soir pour dormir, passant le moins de temps possible chez moi. Je jouais toujours de la guitare et nous avions monté un groupe avec quelques amis. On donnait des concerts un peu n’importe où, l’lalcool circulait, je ne buvais jamais. On étais un peu fou, à cette époque, et certaine tous mal dans notre peau… La musique à été un soutien formidable. Mes parents m’avaient offert une chaîne hi-fi et lorsque j’étais à la maison, elle passait son temps à lire des cds, de genre tous très différents. Je méttais le volume à fond et reprenait les solos de guitares en hurlant comme un dingue. J’évacuait.

Quand je suis partie, je me suis installé dans un petit studio crade d’une rue pommée, pas très loins. Mais ça m’amusait, je me sentais libre et la persepctive de pouvoir reprendre peut être posséssion de moi me laissait voir un peu clair. Je sais que je raconte ça de façon un peu… Légère… Mais je n’aime pas parler de ce qui blesse mes sentiments, et si je racontais présisément ce que je ressentais à cette époque j’ai peur d’aobtenir de la pitié ou de la compassion. Je n’en veux pas, donc ce n’est pas la peine.

J’ai commencé à chercher du boulot. Ce n’était pas facile, j’étais marginal et je n’aimait pas du tout m’écraser sous l’autoritée. Je me sentais en permanence en danger, ne supporter pas le contact, les gens m’nnuyaient… J’étais psychologiquement instable. On ne me voyait pas encore comme le type suspetible de venir avec une AK-47 un jour au boulot et tuer tout le monde, mais je savais que si je continuais sur cette voie c’est ce qui m’arriverait. J’avais besoins de quelque chose qui puisse me liberer totalement, d’un métier stable dans lequel je puisse m’imerger. Je me souviens d’un entretient. J’avais répondu à une annonce, dans un restaurant pour un poste indéfini. Le chef me demandait ce que je savais faire, je lui avais répondu « jouer de la guitare… » il m’avait vraiment prit pour un con. C’est vrai qu’à cette époque j’avais pour principe de toujours répondre à côté de la plaque. Je ne me sentais pas comme eux, eux tous. Je ne les comprenais pas, les gens banals m’irritaient. « tu sais faire la cuisine », je lui avais répondu que non. » cuire un œuf au moins ? » Toujours non. Finalement il m’avait collé à la vaiselle. Je n’ai jamais sû faire la cuisine, et je déclenche une catastrophe à chaque fois que je tente quelque chose.

Et puis finalement, quand j’ai eu vingt deux ans, je suis entré dans l’école de police. Normalement j’aurais dû y aller juste après avoir passé le bac mais il ne m’était pas d’un grand secour, je n’avais aucun diplôme, j’avais juste l’air d’un mec pommé. Je crois qu’ils se sont rendu compte que je n’était pas trop con parce qu’à la fin de mon service, comme je répondait à ceux qu’ils désiraient, ils m’ont proposé la criminelle. Flemmard mais intelligent. Et ils on eu raison, parce qu’en trois ans je me suis retrouvé à la place du grand patron.

J’avais trouvé ce qu’il me fallait. A partir de l’instant où j’ai été nommé à la criminel, je me suis investie à fond et j’ai peu à peu retrouvé confiance en moins. Mon grade de flic me protegeait, je ne voyais mes parents qu’une fois par ans et ils n’osaient plus me toucher à cause de ma fonction. Ils me lancaient des regards d’en dessous, comme s’ils voulaient que je leur pardonne… Bugger off.

Et puis j’ai retrouvé l’amertume.

La vie… Qu’est ce que la vie ? Une chose si fragile, qui peut disparaîtreà tout moment, à la fois éphèmère et eternelle, brisable, si courte… Personne n’a jamais résolue cette question d’une façon profonde, n’est ce pas ? Tout le monde cherche un sens à sa vie… Et ne le trouve pas toujours.

Maki l’avait trouvé.

Je l’avais revue longtemps après. J’étais avec mon équipe, une affaire de meurtre. Une logeuse avait retrouvé les corps de deux jeunes femmes assassinées dans l’un des appartements qu’elle louait au mois. On nous avait appellé et nous étions sur place. Il se trouve que l’une des logée était une amie de Maki, qui habitait avec es deux filles, la seconde étant une italienne tout juste débarquée au japon. Elle était absente au moment du meurtre. Elle m’avait reconnue tout de suite. Ca n’avait pas été mon cas.


14 /02/2006
4h10 a.m


- Tarô ?

Les corps étaient disposés de façon symétrique, comme si l’assassin avait voulu faire quelque chose de clean avant de partir. L’une avait été proprement égorgée, l’autre avait été étranglée et les deux présentaient des blessures, hématomes et coupures diverses.

Le policier sentit qu’on lui frappait l’épaule et il releva la tête vers sa coéquipière, tsukiko, qui lui désignait une jeune fille blonde, cheveux long, bouclés à l’air étranger.

- cette fille est une proche de la brune, mais elle dit ne riens savoir au sujet d’une potentiel liaison.

Mamornne la femme, l’air visiblement un peu mécontente. Ha ça… tarô sait bien que quand l’enquête n’avance pas, la demoiselle à tendance à être un brun irritable. Il hoche la tête et se lève pour entraîner la jeune fille dans un coins, avec le but de lui parler. Elle le dévisage, de grand yeux bleus gris évocateurs. Il fronce à demi les sourcils.

- Tarô…

Murmure t’elle, et doucement elle vient poser une main sur sa joue. Il recule et se soustrait au contact, sans comprendre et avec l’impression tenace qu’il connaît ces yeux. Mais il refuse d’y associer la personne.

- C’est moi, Maki, tu ne me reconnais pas ?

Pleins de larmes dans la voie. Il se mort la langue, il ne peut plus fuir. Il opine brièvement. Il n’est pas encore assez cruel pour répondre non.

- Tu ne m’as toujours pas pardonné…

Il détourne la tête, mal à l’aise. C’est une question de fiértée. Il n’en a plus grand chose à faire à présent, il ne lui en veux plus, mais n’est pas près à renouer des liens avec elle. Et il n’aime l’amour qui se trouve dans son regard. Elle tremble légèremment. Il voix très bien qu’elle se contient. Elle est juste folle de lui.

- Ce n’est pas le moment de parler de ça.

C’est lâche, il le sait, mais il ne veux pas s’établir plus longuement là dessus. Il n’en faut pas plus à la jeune femme pour comprendre. L’interrogatoire commence.



14 /02/2006
11h25 a.m


- Alors ?

Tsukiko vint la rejoindre sur le muret. Tarô avait grimpé en haut de l’immeuble pour se vider la tête et arpentait la terasse d’un pas lasse jusqu’au moment où il s’était décidé à se poser sur le mur de sécuritée. Elle lui tendit un sandwish et une bouteille d’eau qu’il accepta avec un vague merci. Il lâcha un soupire et secoua la tête.

- Elle est complétement traumatisée et ne m’a donné aucune information présise. Elle n se rappelle même plus à quelle heure elle est sortie.
- Géniale… Tu l’as connais ?

Nouveau soupir, Tarô se massa les sourcils visiblement fatigué.

- Une histoire de lycée.
- Ho, je vois.

Le silence se fit entre eux et la porte de sécuritée tourna sur ses gonds pour laisser entrer un bleu, qui avait déjà très confiance en lui.

- Alors les tourteraux, qu’est ce que vous roucoulez ?

Tarô ne releva pas l’allusion.

- Lhedra bin tnin ou talet bla wednin.

Ce qui signifiait communément « mèle toi de tes fesses ».


14 /02/2006
3h45 p.m


La dure réalitée est elle qu’on ne la choisit pas. Les gens agissent par volontée propre, indépendemment des autres lorsqu’ils souffrent trop, et leur résonnement s’en trouve dispropriés. Ils ne voient plus à quel point la vie est fragile et courte. Ils s’engourdissent dans leur désespoir et n’atteigne plus qu’à une chose, se supprimer. Le sens de la vie permet de se raccrocher à quelque chose lorsqu’on perd pieds dans le chaos de la sociétée. Maki avait trouvé ce quelque chose. Et C’était Tarô. Qui se soustrayait à son besoins alors qu’elle le retrouvait à peine, dans un nouvel éclat d’espoir. Elle ne savait plus que faire, tournait en rond, pleurait inlassablement, regrettant de toute son âme ses gestes, ne sachant comment le faire revenir à elle après tant d’année. Il était resté le même. Sa meilleure amie avait étée supprimée, elle ne parvenait pas à tout encaisser d’un coup. Elle souffrait et voulait seulement que son mal disparaisse. Alors elle avait gravit les marches menant à la terasse de son immeuble, était montée sur le muret et avait contemplé le bas. C’était haut. Si elle se jetait d’ici, elle n’y survivrait pas. Ce serait spectaculaire. Des gens s’ammassaient déjà en bas, d’ailleurs. Elle ouvrit lentement son portable et pianota un instant. La voix de Tarô répondit à la deuxième sonnerie.

- Frangipane…

Murmure t’elle.

- Je suis en haut de l’immeuble… Je pense que je vais sauter. Je t’aime vraiment tu sais. Je regrette pour tout. Je t’aime.

Et avant d’entendre les protesation du policier, elle rapproche et laisse tomber le téléphone dans le vide, un sourire aux lèvres. Elle va enfin être libérée de toute cette douleure. Elle se prépare doucement, prend son temps. Un petit atrouppement c’est déjà créer en bas et grossit de minutes en minutes. Une voiture de police se gare en bas et elle distingue deux silhouettes qui en déscendent. Une femme et un homme. Tarô et Tsukiko. Ils s’introduisent dns l’immeuble en courant et débouche sur la terasse trente secondes plus tard. Elle se retourne vers eux, toujour sur son perchoire, le même sourire aux lèvres.

- Maki… Maki je suis là. Regarde moi Maki.

Il à l’air paniqué. Elle s’en amuse et laisse échapper un rire mince. Son ésprit n’est plus. Elle peut sauter à tout moment. Elle à l’air folle, sur son muret, le regard rieur, si proche de la mort. Au moindre geste brusque elle s’est promis de sauter. Il tend la main. Elle porte son regard sur la femme à côté de lui. Elle est belle. Elle trouve qu’il vont bien ensemble, tout les deux.

- Non, je vais sauter maintenant, il faut que je saute…
- Non, Maki regarde moi. Tu n’es pas obligé de sauter. Je te pardonne, ne saute pas.
- Tu as peur d’avoir ma mort sur la conscience…
- Ne saute pas Maki. On a encore un bel avenir devant nous. Viens, ne fais pas cette erreure…

Il fait un pas vers elle, son sourire disparaît.

- N’approche pas !
- Maki, résonne toi, tu n’est plus toi même !
- N’APPROCHE PAS !

Un cris déchirant. Elle recule. Son pied trébuche dans le vide. Vif comme l’éclair, Tsukiko s’est élancée.

- PUTAIN QU’EST CE QU’ELLE EST LOURDE !

Elle l’a tiens à bout de bras. Tarô la rejoinset l’aide à faire remonter la jeune femme qui hurle, remus pour les empêcher d’y parvenir. Elle rejoins bientôt la terre ferme, ils sont obligés de la maîtriser pour qu’elle se calme. Il la relâche lorsqu’elle à promis de ne pas les frapper. Les pompiers arrivent en bas. Elle se lève, les regardent tout les deux, visiblement furieuse. Tarô s’apprête à lui proposer quelque chose lorsqu’elle le saisit brutalement par le bras et d’un traction l’oblige à se coller contre le muret.

- On va mourire ensemble.

Il fronçe les sourcils, pleins de sentiments contradictoire et sent quelque chose déraper contre son épaule. Il perd pieds, bascule et entraîné par la jeune fille tombe dans le vide. Il heurte le mur et tend la main pour s’accrocher brutalement à une corniche. Son épaule se déboite sous le coup, il grogne et se retiens de l’autre main, évitant de regarder en bas. Cris de la foule. Il baisse les yeux, ne voit rien d’autre que le bitume beaucoup trop loins. Il respire profondément pour ne pas lâcher, au dessus il entend Tsukiko hurler des ordres, la foule s’ébranler en bas. Ses muscles cèdent, son corps est trop lourd. Une voix à sa droite. Une fenêtre ?

- Venez, doucement à droite, déplacer vous doucement, on vous assure en bas.

Il ne cherche pas à comprendre, applique les ordres et fini par rejoindre la fenêtre. Des mains puissantes l’agrippent et le hisse à l’intérieur.


Le jour où j’ai faillis me faire tuer en suicide. Maki à fini dans un hopital psychiatrique et est morte empoisonnée quelques mois plus tard, de son pleins grès. Je n’ai plus jamais voulu entendre parler de cette histoire, même si je sais qu’elle reviens régulièrement sur le tapis. Personne ne comprend ce qui s’est passé entre elle et moi, et comme je ne veux pas m’expliquer l’affaire reste clause. Mais peut importe, ce sont mes affaires.

Bref, sur cette note joyeuse prend fin ma longue et palpitante histoire. Il manque bon nombres de passages, bien sur, mais je n’ai pas l’intention de vous retenir plus longtemps. A présent j’ai du travail, les bloddy wings ne m’attendent pas et le taux de criminalitée n’a pas baissé depuis des millainaires dans cette ville… Que voulez vous.

Flic est un métier passionant.
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Bloody's Case


Muraki Tsukiko_ Il l’a respecte, à en elle une confiance totale, est prêt à lui confier sa vie… Mais ne lui parles jamais de lui. Est ce par pudeur ? Lui même n’en sait trop rien. Il suppose que c’est parce qu’il n’en a jamais l’occasion, rien de plus. Même s’il lui arrive de partager des soirées avec elle… Parce que c’est certains qu’à force d’être collègues, ils ont finis par être amis. Mais Tarô garde son mystère et ses problèmes pour lui. Il est comme ça, on ne le fera pas changer.

Kaoride Saoru_ Il apprécie beaucoup son professionalisme et son côté détendue qui le rassure, même si personne ne le sait. C’est vrais que lorsqu’il est vraiment stressé ou angoissé, le policier aime à voir que les gens relativises autours de lui… Sauf quand c’est un cas trop extréme. Dans ces cas là, ça l’agace et il fini toujours pas en coller une à celui ou celle qui l’énèrve. Il ne refuse jamais un café lorsque celui le lui propose et adore son humour, mais sent inlassablement ce fossé entre eux, causé par la hyérarchie… Dont il ne peux se plaindre… Compliqué de vouloir entretenir des rellations simples avec certains et pas avec d’autres…

Akimeru Toda_ Il l’a trouve mignone, et très apétissante. Bien sur, comme ce n’est aps son genre, il ne lui a jamais fait d’avance, mais il a parfois du mal à la repousser lorsqu’elle lui saute dessus en criant « bonjour » à cinq heures du matin… Mais il ne se fache presque jamais de ce genre de petites actions, fréquentes qui, il le sait très bien, sont voués à chercher ses limites – à croire que toutes le femmes adorent l’embêter –car elle sait s’arrêter lorsque le moment de travailler est venue, et alors là, il n’a presque jamais rien à lui dire. Elle sait ce qu’elle à faire, comment, dans quel temps et prend bien souvent les devant. Perfect women. Il s'inquiète pour sa maladie, même s'il ne le dit pas, et tente parfois de la résonner sur les risques qu'elle encoure, mais n'étant pas de son devoir de veiller constamment à sa santé et la demoiselle étant extrêmement têtue, il fini en générale par abandonner. Cela dit il lui demande souvent si tout va bien d'un air très sous entendu...

Kuraudo Yurusu_ Il n’a pas de grand rapports avec lui… Il sait que Kano le fuit autant que possible. Soit. Du moment qu’il fait son travail et qu’il respecte ses ordres, c’est son choix. Il ne tiens pas à lui imposer sa présence. Cela dit, il ne l’a recherche pas à tout prix… C’est sur. Il se sent mal à l’aise sans le montrer. Trop terne, trop froid… Bien sur il sait s’adapter, mais moins il lui parle, mieux il se sent. Ce n’est pas de l’anthypatie, mais plus de l’intimidation.

Wakiya Seiki_ … Vivement qu’il se casse. Toujours à lui prendre la tête, toujours à penser qu’il est au dessus tout, toujours à croire qu’il connaît mieux son boulot que llui, qu’il pourrai prendre sa place ! NON MAIS VAS Y ! Viens on teste un jour pour voir comment tu t’en sors, petit con… Des fois que ça donne un truc pas trop négatif, pauvre bleu… Un jour il se mangera sa les paul customisée par les trous de nez et la stratocaster par là où on ne décrit pas parce que c’est pas clean. Sans blagues.

Kyuuketsuki's case


Okaida Toshido_ Il le trouve mignon, ne s’énèrve presque jamais contre lui mais n’a pas de mal à remarquer combien le jeune homme tente de comprendre comment il fonctionne, ce qui a tendance à l’amuser plus qu’autre chose. Il en profite pour se mettre à porter, puis s’échapper innéxorablement. C’est un jeu qu’il pratique sans cesse, surtout avec lui. Mais après l’avoir un peu embêté il fini toujours par lui ebourrifer les cheveux et par lui dire « good job ».

Cha Kye Sang_ Alala, un cas difficile… Pas méchant, mais un peu tête enflée… Bon, ok, Tarô aussi l’est, mais Tarô à les moyens de l’être, là est la différence. Et Sang en fait parfois un peu trop à son goût… Mais bon au fond il sait qu’il n’est pas méchant et même s’il l’engueule souvent, il lui fait confiance. C’est le genre de type à bien fair eson travail malgrès la flemme.

Yoon Hyo Jin_ Toujours à plaisanter, tarô est lui sont sur la même longueur d’onde et son tout simplement de véritables amis. Il suffit que Jin lance une blague le matin de bonne heure pour que Tarô commence une journée d’une façon un peu moins speed, c’est dire ! Il s’inquiète pour lui et pour sa vieille mère et n’hésite pas à lui rendre service dès qu’il en a besoins, bien qu’il ne soit pas du genre à réclamer de l’aide.

Teshiya Mao_ L’air de rien, il s’en méfie comme de la peste. Beaucoup trop transparant pour être normale, le garçon le fuis sans le cacher et ce n’est pas franchement naturel. Il aimerait bien comprendre son problème, outre le fait qu’il a visiblement du mal à saisir son caractère et qu’il lui foute des vents monumentales à chaque traits d’humour. Bon soit, Tarô le coincoit, ils n’ont pas le même… mais tout de même…

Traitor's case


Amasa Maeyu_ Ils s'étaient entendus à merveille il a quelques temps, à présent le jeune homme le fui comme la peste, il est donc difficile d'établir un contact avec lui, et a vrai dire, ce brusque changement de comportement totalement inexpliqué blesse Tarô plus qu'il ne veux bien l'admettre. c'est que malgré sa docilité, le policier a beaucoup d'estime pour le jeune homme... Il cherche à comprendre ce qui se passe.

Vampires


The Joker_ Jolie pseudonyme, hum ? Je sais, je devrais m’interesser particulièrement au King, mais bizarrement ce type là m’inspire. On m’a souvent demandé ce que je pensais des vampire, et véritablement je n’en sais trop rien. Il doit bien y avoir une raison pour leur présence, ils ne sont pas là par hasard… Une chose dont je suis certains, c’est que leur dirigent n’est pas un imbécile, qu’ils on une hyérarchie sympa avec des noms cools, que ça a engendré un fucking clan extrémiste et que je sens que le Joker en question me ressemble. Il se fou de la gueule du monde, c’est clair et net. Ils ont tous leur petites signatures, les grands chefs, et lui particulièrement… Il s’amuse à nous laisser assez de trâce sur la victime pour qu’on sache que c’est lui, ho oui… Ca c’est sur. Mais impossible de le coincer. Je ne suis tombé en tête à tête avec lui qu’une seule fois. J’ai dû lui courir après comme un taré et quand il a enfin réussit à méchapper je l’ai encore vaguement entendue aboyer. Croyez moi ou non, pour moi c’est clair que ce song voulait me dire « cours moi encore après chien galeux, tu ne m’aura jamais ». Et je sais qu’il à raison. Les vampires sont beaucoup plus puissants que nous.
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