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 _ Amane Chiyu // Joker . [u.c]

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Auteur Message
Amane Chiyu
F O N D A T E U R_
Amane Chiyu

Nombre de messages : 607
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_ Amane Chiyu // Joker . [u.c] Vide
MessageSujet: _ Amane Chiyu // Joker . [u.c]   _ Amane Chiyu // Joker . [u.c] Icon_minitimeSam 27 Déc - 16:43

Begining. }


Nom_ Amane
Prénom_ Chiyu
Âge_ 23 ans
Sexe_ Masclin
Groupe_ Bloody Wings
Race_ Vampire
Orientation Sexuelle_ Bisexuel
À savoir_

Vampires Only. }


Créateur_ King
Signe Distinctif_ Joker, tatoué contre la nuque.
Clan_ Bloody Wings

You’re Story. }


Caractéristiques Psychologiques_ [ 10 lignes minimum ]

Histoire_ [ 15 lignes minimum ]

Links_

The End. }


Pseudo_
Comment avez-vous connu le forum_
Comment trouvez-vous le forum_
Personnalité sur votre avatar_

Code _
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Amane Chiyu
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_ Amane Chiyu // Joker . [u.c] Vide
MessageSujet: Re: _ Amane Chiyu // Joker . [u.c]   _ Amane Chiyu // Joker . [u.c] Icon_minitimeDim 28 Déc - 6:54

Ont dit que les bases même de l’amour, est celle qu’une mère portera à son enfant. Un amour inconditionnel qui devient comme une quête sans fin quand on en a été privé. L’exemple le plus banal mais pourtant le plus démonstratif de ces sentiments qui habite chaque être humain à la naissance. La première vrai démonstration que cet être encore ignorant auras de l’amour, celle qui forgera son cœur, l’image avec laquelle il grandira. Un amour, qui pourra paraître bien ou mauvais pour ceux qui n’en sont qu’observateur, mais que sera le seule exemple sur lequel le premier née se basera pour le reconnaitre chez un être autre que sa figure maternel. Surement la raison pour laquelle chaque vison de ce sentiment diverge d’une personne à l’autres.. Les épreuves que l’on vivera par la suite, ne fessant que renforcer cette impression qu’il nous aura laissé. Laissant son empreinte sur chaque relation ou il sera appeler à apparaitre, comme une marque au fer rouge dans l’esprit de l’humain. Une marque qui laisse de doux souvenirs, comme parfois de douloureuse cicatrice.. Ma vision de l’amour ? Je ne vous en parlerai qu’après avoir partagé avec vous mes souvenirs de celle qui à engendré ma propre conception de ce sentiment. Ma propre figure maternel, cette personne qui a eu tant d’impacte sur mon existence..

Êtes-vous prêt?

L’histoire est longue, mais le souvenir bien encré dans ma mémoire..


- 1993 -

Des bruits de pas dans un hall. Ceux dont il reconnaitrait toujours cette tonalité ambigüe. Un bruit sec, qui fessait résonner le plancher de bois. Des chaussures rouges, à talon haut et pointue. Un son qui le fessait frissonné, qui hantait ses rêves et ses journées éveillées.

Un son porteur de malheur.

Le petit garçon à la tignasse noir se recroquevilla un peu plus sur lui-même, seul au coin de cette petite pièce ou il était assis à même le sol. Des yeux noirs rempli de frayeur, des yeux qui en avait trop vu pour son jeune âge. Un corps mutilé, blessé, faible, couvert de nombreux hématomes et de cicatrice. Il devait avoir à peine huit ans, mais portait le poids de bien plus de cauchemar qu’en avaient vécu bien des adultes. Un visage au traits effacés, trop souvent crispé de douleur et de frayeur, mais ou aucune larme n’avait coulé depuis bien des années.

Il vint un jour ou les larmes ne sont plus nécessaires ou tout simplement ou le cœur n’y est plus.

Trop de larme coulé, plus assez pour aujourd’hui.

Les bruits de pas se rapprochent, un frisson parcours l’échine du garçon qui ose à peine lever les yeux. La poignée de la porte tourne lentement, une femme fait apparition dans la pièce. De longs cheveux noirs lui arrivant à la taille, des traits sublimes, un corps qui ferait tournée la tête de plus d’un homme. Une beauté aux iris tout aussi foncé que sa chevelure, un regard vide, froid, dénudé de toute expression. Elle était belle certes, mais dégageais un terrible aura de colère. Colère toute dirigé vers ce petit être assis au sol. Elle s’avance lentement. Les pas de ses talons résonnent dans la pièce. Le petit sait déjà ce qui l’attend, son corps se fait rigide. Il ne bouge plu, ne respire plus. Cela fait longtemps qu’il à cesser d’exister.

Une main se lève. Un bruit de choque sourd résonne dans la pièce.

Le petit encaisse. Ne dit rien. Il sait depuis longtemps que cela ne fait qu’attiser a colère, mais il ne peu tout simplement pas parler. Ni exprimer a douleur, sa peine ou sa colère. Elle voudrait qu’il le déteste. Qu’il lui donne une raison de le détester. Elle frappe, frappe encore. S’épuise. Le petit n’a toujours pas soufflé mot. Une colère sourde se lit sur ses doux traits. Lentement, elle sort une cigarette de la sacoche qui pend à son bras ainsi qu’un briquet. Elle allume le bâton de nicotine et le porte à ses lèvres. Elle inspire et expire une longue bouffé de fumé noire. Un sourire malsain éclaire un instant ses lèvres. Une idée lui est venu à l’esprit. Elle se penche dans toute sa splendeur, face a l’enfant. Ce dernier lève un dernier regard suppliant vers elle.

« Maman.. » Réussi t’il à murmurer entre deux spasme de douleur.

Mais la femme ne dit rien, elle a depuis longtemps oublié ce nom.

Ce sourire, il l’obnubilera longtemps. Un sourire ou toute compatie était depuis longtemps effacer. Aucune trace de joie ou de regret. Juste de la colère, de la rage et de la haine. Un profond dégout. Mais pourtant il n’arrive pas à la détester. Mais elle le souhaite tellement. À un tel prix qu’elle en à perdu la raison. Les yeux illuminés d’une lumière mauvaise, un regard perdu dans le lointain, elle lève une dernière fois la main sur le petit. La cigarette laisse une trace vermeille sur la peau de l’enfant. Le petit sert les dents, la douleur transparait sur son visage. La femme recommence. Le petit laisse finalement échapper un cri de douleur. La femme est satisfaite. Elle se relève et se met à rire.

Un long rire aussi dénudé d’émotion que ce cruel sourire

- - -

J’ai eu une mère. Une femme sublime, qui avait tout ce qu’il fallait pour faire rêver.. De longues jambes minces, des hanches fines, un ventre plat. De grands yeux noirs, une longue chevelure de jais ondoyante et soignée. Des traits fins et expressifs, une gestuelle délicate et soignée. Un charisme envoutant, un corps attrayant. Certes, magnifique.. Mais aussi victime de sa propre luxure. Prostituée, qui vendait son propre corps. Elle ne savait même pas qui était mon père, n’as jamais cherché à le savoir. Elle aurait certainement fait une mère merveilleuse, dans d’autres circonstances. Mais le seule sentiment qu’elle ne m’est jamais portée, était la haine et un dégout sans pareille.. Voilà tout ce que j’ai connu de ce fameux amours maternelle.. Bel amour n’est ce pas? Un amour baser sur la colère et la violence.. Mais ou était passer tout ces belles louanges sur l’amour maternel ? Ce sentiment, si doux et si pur. Celui qui portait tout être humain à le rechercher chez un autre de nos semblables. Cette recherche de l’âme sœur, la quête de tout bhumain de cette planète. Mais ou avait t’il fléchi dans le cheminement de ma vie ? Mais ou son chemin s’était t’il brisé ?

La réponse était simple, je n’étais qu’un rebus à ses yeux. Un être misérable qui ne méritait même pas d’exister. Combien de fois m’as t’elle hurler qu’elle n’aurait jamais du m’avoir mis au monde? Que j’était le fruit d’une simple erreur?.. Tu sais, dire à son enfant qu’il n’aurait jamais du exister, est surement les pires paroles qui peuvent sortir de la bouche d’une mère. C’était, en fait, encore plus douloureux que tous les coups qu’elle ne m’aura jamais donné pendant toutes ces années. Ma naissance avait été qu’une simple et banale erreur, le fruit de l’une de ses si nombreuses nuits de péché et je n’ai jamais connu mon père. Je n’ai non plus rien hérité de cette femme qui m’avait donné la vie, ne serait ce que le nom ainsi que quelque trait de caractère. Peut être me battait t’elle par ce que lui rappelais je trop mon père ? Mais quel genre d’homme méritait t’il de se faire haire autant, de déclencher dans de colère chez celle avait qu’il avait partagé le lui ? Mais surtout, pourquoi était-ce sur moi que ce déferlait tout ce torrent de haine ? Le méritais-je aussi ? Tant de question à laquelle seul les coups de ma mère répondait.. Ce regard qui me criait que j’étais le seul responsable de ses agissements. Que tout était de ma faute. Que je n’aurait jamais du venir au monde..

De bien cruel pensées, qui me déchirèrent lentement de l’intérieure.

J’ai tant souvent désirer disparaître, cesse d’exister, mourir.. Mais j’étais alors trop lâche pour le faire. Mais pourtant, combien je savais que c’était ce qu’elle désirait le plus au monde? Je me détestais, je me haïssais intérieurement de ma propre faiblesse. À chaque fois qu’elle à lever la main sur moi, je n’ai cessé de me croire que c’était tout ce que j’avais jamais mérité. Mon unique et seule erreur. Comment aurais je pu lui en vouloir alors que tout était de ma faute? Ce n’était en fait là qu’un début de la longue décadence de ma vie.. Quand est-ce que j’ai cessé de me battre contre cette fatalité? Celle que ma vie était détruite à jamais, qu’elle ne valait plus la peine d’être vécue? Je crois qu’à cette époque, une petite partie de mois voulait encore croire en l’espoir d’une vie meilleure. Une toute petit, minuscule, à peine percevable, mais qui alimentait mes rêves les plus doux.. Cette lumière qui brillait, celle que j’espérait tant voir au fond de ce gouffre qu’était ma vie.. Mais, elle ne s’est pas arrêter là, non loin de la.. Ma mère ne s’est pas juste contenté ma fierté, ou mon estime. Elle a aussi tué mon enfance, une innocence qu’elle à teinté de couleur
écarlate..

L’amère couleur de ma vie

Le moment ou l’espoir à perdu sa route..


- 1997 -

Toujours cette même pièce aux mures blanc délavés. Meubler pauvrement dune chaise et d’un matelas au sol, seule une fenêtre sans rideau, vieilli par l’âge, fessait office d’éclairage. Toujours ce même jeune homme, à la tignasse noire. Un corps faible, fragile, recouvert d’hématome et cicatrice. La morsure des bâtons de nicotines de cicatrice à laissé de petites traces vermeilles sur la peau blanche et mince de ses bras. Il souffre silencieusement. Douleur bien plus psychologique que physique. Le regard vide de tous sentiments, le menton accoter contre ses genoux repliés. Il attend.

Attendre quoi?

Les méandres d’un espoir qui l’avait quitté depuis longtemps? Non, cela fessait longtemps qu’il avait cessé d’y croire. Tout rêve envolé, une enfance perdue à jamais. Il ne restait que lui et le néant qui avait envahis son cœur. Seul avec lui-même, il veillait. Guettant un son familier. Le son de ses chaussures à talon haut. La senteur de son parfum enivrant. Son regard lointain qui n’avait jamais exprimé la moindre once d’amour. Il attendait. Espérant que sa délivrance serait proche. Mettre un terme à son existence vaine de sens. Voir enfin le bout de ce long tunnel noir.

Son cœur se serre soudainement, des bruits de pas se sont entendre. Il pourrait reconnaître ce bruit parmi tant d’autres. Ceux des souliers cramoisis, porteur de malheur. Synonyme future de délivrance? Pas pour cette fois. Quelque chose clochait. Un autre bruit avait rejoint la danse. Plus lourd, il résonne contre le carrelage de bois. Encore un client. Sa délivrance ne serait pas pour aujourd’hui. Mais au moment ou les bruits de pas atteignirent le bat de la porte de la pièce aux couleurs de neige, tout bruit cessa.

La poignée tourne. Elle fait on apparition.

Incarnation même de la beauté. Créature volage et cruelle. Veuve noire tentatrice et meurtrière. La pâle illusion d’une figure maternelle. Elle n’est pas seule. Un homme avait aussi franchi le cadre de porte. Son visage est flou. Silhouette incertaine d’un souvenir que l’on à voulu effacé. La femme esquisse un sourire. Ce sourire qui hante encore ses pensées aujourd’hui. Froid, sans émotion. Pas un sourire de plaisir, ou de joie. Un sourire blessant et cruel.

Une lumière de malveillance éclaire son visage. Elle ne l’avait jamais aimé. Chaque respiration qu’elle prenait, lui criait toute cette haine qu’elle éprouvait pour cet être qu’elle avait mis au monde, sans le désirer. Synonyme de sa propre faiblesse. Elle voudrait le briser, le détruire jusqu’à son souvenir même disparaisse de la surface de cette planète. Mais elle en à jamais eu la force. Être lâche et sans scrupule. C’est par le biais d’un autre qu’elle accomplira cette tache ingrate.

Des paroles ont été échangées. Un accord mutuel. Elle quitte la pièce, sans un dernier regard pour ce petit être qui partageait son propre sang. La porte claque sur les deux étrangers. Une lumière de perversité illumine son regard. Il s’avance vers lui. La peur s’empare de lui. Un pantalon délaissé sur le sol. Des intentions malsaines. Un corps bafoué. Ensuite c’est le noir totale. Seul un sentiment de profonde détresse persiste.

Il n’avait que douze ans et son innocence venait de lui être ravie.

- - -

Vous savez ce qui est le plus horrible cher l’être humain ?

C’est que, même contrit a la douleur au plaisir charnel, notre corps éprouvera toute de même une forme, aussi infime, soit t’elle de plaisir. Ironique n’est ce pas ? Mais pourtant, cruellement vrai. Comme si dans tout ce entreprenait l’être humain était partager par un partie de bien. Un échange équivalent, la basse même de toute chose. Cette réalité, m’avait longtemps torturé. En quoi pouvait-on éprouver du plaisir dans le viol ? Cette simple pensée me dégouttait à un point d’on vous n’auriez jamais pu vous imaginez. Moi qui croyais avoir touché le fond, cette chute fut d’une douleur insoutenable. Cette impression que l’on m’arrachait quelque chose. Ce vide que l’on me laissait. Je n’étais plus rien. J’avais été brisé. Et toujours cette question qui flottait dans ma tête inlassablement. En quoi l’amour avait-elle un lien avec la douleur ? Pourquoi pour aimer fallait-il tant souffrir ? A quel moment la douleur devenait t’elle plaisante ? Vous savez, cette réponse je l’ai longtemps cherché. Elle était devenue mon unique raison d’exister. La seule chose à laquelle je me rattachais encore.

Ma mère nu pas besoin de me tordre un bras ou de me donné en appât à de vieux pervers pour que je vende mon corps. La conclusion et l’échouement de cet épisode de ma vie c’était imposé d’elle-même. Ma situation était le reflet de ce que j’étais devenu, misérable. Je me détestais toujours autant, en fait, chaque partie de moi me dégouttait totalement. Je croyais sincèrement mériter ce qui m’arrivait. Que je ne méritais pas d’être heureux. Que je devais payer ma faute.. Mais qu’elle faute ? Celle d’être née ? Oui, aujourd’hui tout cela me semble bien ridicule. Mais à ce moment de ma vie, je croyais dur comme fer que si j’étais trop lâche pour mettre un terme à mes jours, je devrais souffrir pour repentir ma faute. Cherchant aussi inconsciemment une réponse à cette question qui hantait mes nuits. Recherchant inlassablement cette souffrance si douloureux mais qui ne venait qu’une fois qu’on y prenait plaisir..Qui aurait su qu’on aurait pu devenir dépendant à la douleur ? Certes, cela pourrait sembler complètement loufoque pour vous, mais moi, ma vie ne semblait prendre qu’un sens dans ma détresse.

Je sombrais de plus en plus profondément dans l’abime de ma vie..


Dernière édition par Amane Chiyu le Mar 30 Déc - 0:36, édité 1 fois
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Amane Chiyu
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MessageSujet: Re: _ Amane Chiyu // Joker . [u.c]   _ Amane Chiyu // Joker . [u.c] Icon_minitimeMar 30 Déc - 0:35

- 2000 –

Une nouvelle pièce. Un nouveau lieu. Un différent à chaque soir. Tout aussi diverti de couleur et de saveur que les bras dans lequel il était passé. Mais il s’en est depuis longtemps désintéresser. Tout comme les visages de ces hommes et de ces femme qu’il à arrêter de différencier. Touts du pareil au même, cherchant le doux plaisir de la luxure. Seuls quelques visages revenaient à répétition, sur lesquelles il réussissait à placé des noms. Des clients habitués qui avait trouvé plaisir dans ce qu’il leurs offraient. Souvent l’anneau au doigt. Parent de un ou deux enfants. Il alimentait leurs fantasmes et brise leur monotonie. Des fantasmes parfois doux. D’autres extravagants. Parfois même sadique. Il est là pour divertir, être utilisé.

Un simple jouet.

Une marionnette que l’on tire par les ficelles.

S’il a vu le bout de ce long tunnel noir ? Non il n’a fait que s’y enfoncé un peu plus et cela de plein gré. Comment pouvait-on vouloir sa petite destruction ? On ne pouvait comprendre qu’après avoir gouter une fois à la souffrance. La vrai et l’unique. Celle qui fait battre votre cœur à la chamade, cette surdose d’émotion qui vous rend fou. Une drogue à la douce saveur mais à l’effet destructif. Il y avait gouté et à présent ne pouvait plus sans passer. Toujours plus. Jamais assez. Un amère dépendance qui le noyait de plus en plus dans son monde de ténèbres

Utilise-moi, détruit moi, fait moi mal.

Je veux être l’objet de ta rage et de ta colère.

Un désir inassouvi. Un appel sans réponse. Cette souffrance laquelle il avait gouté tout sa jeunesse. Jamais il n’en avait retrouvé de semblable. Même pas dans la prostitution. Mais alors comment devait-il payer sa faute ? Ou trouverait-il la réponse à ses questions ? Oui certain client était plus violent que d’autres. Ou il cherchait toujours à attiser un peu plus leur colère. Mais leur coup n’était qu’une caresse sur sa peau. Une lamentable tentative de l’assouvir à leurs désirs. Mais il n’avait pas besoin de se faire soumettre pour obéir et exécuter, loin de là. Cela fessait bien longtemps qu’il avait cessé de se battre. Renoncé à sa liberté.

Un objet éternellement détruit. Soumis à leurs fantasmes et désires.

ET cette nuit n’était qu’une parmi tant d’autres. Un nouveau visage. Un nouveau nom, qu’il oublierait très certainement demain. En fait, il ne s’en rappelait déjà plus. Une nouvelle pièce, un nouveau lieu. Mais pourtant ces mêmes froissements de tissu. Ces mêmes gémissements. Cette même sensation d’être souillé. Prendre plaisir à l’horreur. Pitoyable selon vous ? Lamentable ? Malsain ? Mais que pouvait bien signifiez le bien et le mal pour lui ? Il avait été sali par ses péchés et il le resterait. Mais l’espoir ne nous quittait-elle pas uniquement le jour ou on décidait de cesser d’y croire ? Bien évidement. Et lui, il ly avait depuis longtemps renoncés.

A quoi lui servirait-il de vivre d’illusions et d chimères ?

Il était l’unique et seul responsable de sa déchéance.

Humide d’effort, la vision entravé par ses longs cheveux noirs, il se repose encore et toujours ces mêmes questions. Se repasse ses mêmes histoires, ces mêmes dilemmes qui le torture. Mais ce soir, elles le hantent plus que jamais. Le cœur n’y est pas, l’effort non plus. Le client atteint finalement l’extase qu’il était venu rechercher par sa présence dans ce même lit. Il remarque enfin cette absence chez son objet de plaisir. Mieux valait tard que jamais. Est-ce que ca va ? lui demanda-t-il par pure mauvaise conscience et hypocrisie. Bien entendu que ca va ! Il se retrouve dans un lit avec un simple inconnu. Il vend son corps pour de l’argent. S’est fait battre toute sa jeunesse. Ses découverts un penchant malsain pour la masochisme. Tout va pour le mieux, bien entendu !

Mais il ne souffla mo de cela. A quoi bon après tout?

Un mal de tête se contente t’il de prétexter en se soutirant de ses mains déjà prête à reconquérir son corps. Un mal de cœur le prit à la vue de la nudité de l’inconnu. Non il en avait assez pour cette nuit. Mais depuis quand en avait-il assez ? La réflexion le laissa stupéfaite. Décidément, rien n’allait plus .Et c’était seulement là qu’il s’en rendait compte ? Pâle comme un fantôme, iI se leva et quitta pour la chambre de bain. Derrière lui, les protestations de l’inconnu qui s’époumonait l’avoir payer. Mais il ne l’entend déjà plus. Il referme la porte derrière lui, prend soin de la barrer. Les mains tremblantes, il fouille la pharmacie, attrape les cachets d’aspirine. En glisse une dans sa bouche, deux.. Et tiens pourquoi pas trois ? Sa tête avait commencé à tourner. Son regard s’arrête un bref moment sur son reflet que lui projette le miroir.

Qui est cet homme ?

Il ne le connait pas, mais pourtant le déteste de tout son être..

Grimace, de dégout. Il détourne les yeux. Il tend la main pour attraper le verre de vitre sur le contoir, mais ses gestes son flous et incertains. Le contenant fini au sol dans un bruit de verre brisé. Et merde. Il se penche pour ramasser les morceaux de Crystal éparpillé, mais se coupe sur l’un des fragments au sol. Une goutte de sang vermeille perle sur sa peau, suivie d’un autre, et bientôt ne s’arrête plus. La coupure est profonde. Douleur, comme un éclaire qui lui parcours le corps. Son regard ne quitte plus le liquide pourpre qui s’écoule bientôt au sol. Nouveau frisson. Mais cette fois si, pas un frisson de dégout ou de mal aise. Non, quelque chose de beaucoup plu familier. Impression de déjà vu ?

Un sourire étire lentement ses lèvres.

Quelque chose lui dit que la réponse tant recherché à sa question n’est plus si lointaine..

- - -


Plus le temps passait et plus mon âme et mon corps se tordait.

Assoiffé de ma drogue, je touchais tellement le fond que je m’en auto détruisait. Je reproduisais les gestes de ma mère, comme l’enfant qui à vu son père violer sa sœur, violerais à son tour ses enfants. Pourtant combien de fois lorsque l’on à été jeune, ne nous somme on pas répété que jamais nous ne leurs ressemblerions? Que jamais nous reproduirions le comportement de nos parents? Mais la fatalité fut elle qu’au final, nous marchions inévitablement sur leurs pas. À la différence près, que au lieu de m’en prendre aux gens de l’extérieur, c’était sur mois que je reproduisais ces gestes infâmes. Je me suis toujours pris pour unique responsable de la violence de ma mère et ses coups, comme mon châtiment. Je n’aurais jamais du venir au monde, jamais. Je n’étais qu’un débris, un jouet brisé qui avait fait son temps. Ces mots qu’elle m’avait cracher dessus comme du venin, ils avaient été grave dans mon cœur. J’y croyais dur comme fer. Ils étaient rendu l’unique raison de mon existence. La mort serait un châtiment trop doux, contrairement à mon existence entière. Je devais le payer et ma mère fut celle que s’en chargea..

Mais lorsqu’elle ne fut plus là.. Que me restait-il à moi?

Moi, cet être plein de vide. Celui qui ne vivait que pour se faire détruire petit par petit. À quoi je servais? Elle en était partie avec la réponse.. Et moi je me retrouvais seul. Mais ne l’avais-je toujours pas été? Non, ELLE, elle avait toujours été à mes cotés. La pour me faire payer ma faute. Comme si son existence même m’avait soudainement semblé existentielle. Mais plus j’y pensait et plus je me disais que au final, j’avais rejeter la faute sur cette image maternelle. Moi qui n’avait cessé de croire que j’étais l’unique responsable, que je méritais ce qui m’arrivais, c’était pourtant à elle que j’avais laissé la tâche de me le faire payer. J’était tellement lâche.. Et cette réalité me fessait peur tout autant qu’elle me rendait malade. Soudainement, je me rendais compte que mon monde ne tenait à rien. Que sans ma mère, il ne me restait que le vide.. Un sentiment impossible de solitude qui m’immergeait. C’est à peu près à ce moment que j’ai réellement commencé à me tordre. J’avais là deux choix, sois recommencer à zéro ou continuer et faire comme si de rien était. Mais recommencer, signifiait se refaire des espoirs à nouveau et ca, j’en était incapable. J’ai donc pitoyablement continué mon chemin vers ce gouffre sans fin..

Vivre d’illusions.

Et retrouvé à ma façon cette douleur qui avait été mon unique raison d’exister pendant des années.

Je ne fessais pas que vendre mon corps à présent, je le donnais littéralement. Je ne pouvais même pas être qualifier de prostitué, j’était encore bien plus pire que cela .Oui bien pire.. Car qui accepterais que son corps se fasse violer chaque soir? Accepter les coups sans broncher? Mais il y avait bien pire, je pris aussi gout à la mutilation. Non, rien de bien méchant. Pas comme ses malades qui se blesse par pure peine ou manque d’estime de sois. Non, moi ce que je voulais, c’était de ressentir au plus profond de moi-même ma douleur. Car uniquement alors, je pourrai réellement dire que j’aurais souffert. Que ma vie avait été un enfer du début à la fin. Que j’aurais eu de bonne raison de m’en plaindre, mais que jamais je ne l’ai fait. Oui, j’était bien plus pitoyable que n’importe lequel d’entre vous., mais ca vous ne le sauriez jamais. Un secret que je gardais précieusement, comme un trésor. Cette impression de posséder rien qu’une fois, quelque chose qui m’était propre.. Car alors là, même mon corps ne m’appartenait pas. En fait,, je ne le considérais même pas comme mien. Seuls mon esprit, mes torts et ce douloureux secret me restait..

J’étais encore là bien idiot..

J’étais humain.


-2003-

Il fait froid dehors.. Le jour ou le mois? Il avait cessé de compter depuis longtemps. Seule le vent froid lui rappelait les souvenirs de ces hivers blancs. Trop parfait, trop pure. Toujours cette impression de faire tâche dans cette immensité de blancheur. Il n’aime pas l’hiver. Il le déteste. Les nuages gris recouvrant le ciel, il les entre perçoit au travers de la fenêtre. Il n’est pas le seul. Une femme accroché à son cou s’exclame qu’il neigera très certainement au courant de la nuit. Elle, elle aime la neige. Sa beauté et sa pureté. Qu’elle ironie désagréable.

Il grimace et ferme les rideaux.

Encore une autre soirée dans son univers vide d’existence. Une autre femme parmi tant d’autre. Cliente régulière. Son nom? Mayuko, il croit. Grande, brune, très belle. Mais pas come si cela avait une quel qu’on que importance.. Elle payait bien. C’était tout ce qu’il comptait au final. Effacé le regard vide, il lui retire sa robe de flanelle noire, ne portant aucune importance à sa nudité. Si vous croyez que coucher avec un prostitué était synonyme de plaisir ardant, vous vous mettiez le doigt dans l’oeil. Lorsque l’on à l’impression que même notre corps n’est plus notre, ou pourrait t’on trouver plaisir aux désirs normaux du genre humain? Il la laisse le déshabiller, elle ne semble pas avoir remarqué la froideur de ses gestes. Peut-être ne veut-elle juste pas le voir?

Et puis.. Qu’en à t’elle a faire des sentiments d’un simple pantin?

Pourtant elle ne resta pas indifférente aux cicatrices qui parcouraient son corps. Elle n’avait pas été la seule et ne sera très certainement pas la dernière. De longue balafre de couleurs vermeilles qui parcourent ses poignets ainsi que son bassin. Un semblant d’inquiétude semble parcourir son regard. Elle retrace une des marques violettes du bout du doigt, oubliant une fraction de seconde ce pourquoi ils étaient ici. Complètement ridicule. La pitié qu’elle éprouvais pour lui était bien surement plus pénible que toute les blessures qu’il pourrait s’infliger.. Au final cela ne la consolait t’elle tout simplement pas de savoir qu’il y avait bien pire qu’elle dans ce bas monde? Les humains sont méprisables..

Regard froid. Il s’impatiente.

Il n’est pas la pour le plaisir, ou pour sa compassion.. Il s’aussi son poignet et fait taire ses interrogations d’un baiser. Il n’est pas payer à l’heure mais bien au service, Étirer ca plus longtemps ne rimerait à rien. Les draps étouffent le bruit des corps tombé dans un bruissement. Sa mains se balade sur son corps, froide et distante. Rien de plus que la routine quotidienne. Ses lèvre parcours sa peau, trop parfumée à son gout. La demoiselle gémis de plaisir et d’impatience. Le manège dure un moment, trop longtemps, il en à assez de la faire languir. En finir le plus vite possible. Pour recommencer le moment d’après..
C’était à sa que se résumait sa vie.

Une roue de souffrance qui en avait plus fini de tourner..

Le corps de la demoiselle se crispe. Sa peau contre la sienne le répugne. Se sentir au travers d’elle le dégoute totalement. Mais il n’en laisse rien paraitre. De toute façon il aurait été incapable de l’exprimer. Une éternelle poupée sans émotions. Un corps sans âme ni volonté qui ne demandais qu’à être utilisé. La triste caricature de son monde. Mais il n’avait jamais demandé à être pris de pitié. Il ne voulait la compassion de personne. Il était l’unique responsable de sa vie. Celui qui avait cessé de se battre contre ce qu’il était devenu.

Il était libre.

Mais que signifiait la liberté pour ce corps entravé par els chaines de ses péchés?

Les respirations se font accélérés, les cœurs débattent, la sueur s’entremêlent. Horrible tableau de luxure. Il mettra bientôt fin à tout ca, se faire payer et répartir comme il était venu. Il s’apprête a donné un dernier coup de bassin, impatient et dégouté, lorsque la cliente cesse tout mouvement. Son regard vide se pose sur elle. La femme glisse ses doigts contre sa joue. Son contact le fait frissonner. Essoufflée elle lui murmure entre deux respiration..

« Est-ce que tu m‘aime Chiyu-Kun? »

Moment de silence.

L’envie de se mettre a s’esclaffer d’un rire incontrôlable le prend soudain. Mais il se retient. Sa réponse ne se fit pas attendre. Elle était venue d’elle-même.

« Bien sûre que je t’aime, Mayuko.. »

Lui dit-il d’une voie charmeuse d’un faux sourire sincère. Mais ce dernier ne lui fut pas retourné. Au lieu du sourire qui aurait du étirer ses lèvres recouverte de rouge à lèvre, un aire de stupéfaction prit vie sur son visage. Que ce passe t’il? Mais à peine eu t’il temps de réagir qu’elle le repoussa violement. Sa main claque sur sa joue dans un bruit sourd. Il reste là, tout bêtement et médusé. Tout c’était dérouler trop vite. La femme se prestement et attrape ses vêtements. La porte de la chambre de pain claque derrière elle. Qu’avait t’il fait d’incorrect? Il réfléchi un bref moment.

Ses yeux s’écarquillèrent à son tour. Il venait tout juste de comprendre sa faute..

Elle s’appelait Mutsumi..

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Amane Chiyu
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Amane Chiyu

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MessageSujet: Re: _ Amane Chiyu // Joker . [u.c]   _ Amane Chiyu // Joker . [u.c] Icon_minitimeSam 3 Jan - 0:00

Quelqu’un m’as dit un jour que j’étais incapable de tenir tout genre de relations interpersonnelles normales.

Que l’on était seule que lorsque l’on s’imposait la solitude.

Je l’avais cru au départ complètement sot. Un autre de ces êtres faibles qui se réfugiait dans ses relations pour fuir ses problèmes.. Mais en y repensant bien aujourd’hui, j’ai comprit qu’il était loin d’avoir tort, bien que je l’avoue à contre-coeur. En fait, il n’avait pas tout fait raison. Ce qu’il n’avait pas saisi à ce moment, c’était que j’avais trouvé la solitude comme seule moyen de défense contre cette cruelle réalité qui me décimait peu a peu.. Cela et le temps.. Le temps pour penser mes plaies qui saignait encore à cette époque et encore aujourd’hui, éclaboussant de la couleur vermeille de mon sang la moindre trace infime de mon existence. Car j’ai appris depuis longtemps que l’on ne pouvait compter que sur sois même.. La base même d’une relation entre deux personnes, était le mensonge et l’hypocrisie. Chaque être humain éprouve cette peur d’être seul et ressent ce besoin de s’entourer de gens que l’on appel ami pour se rassurer mutuellement. Au final, ce n’était qu’une pale illusion que l’on se donnait pour combler cette solitude béante qui habitait chacun de nous. Ce genre de relation ne fessait qu’ajouter un poids à notre fardeau quotidien. Pourquoi s’enticher de sentiment aussi futile? Je n‘avait pas besoin d’ajouter encore de peine à ma misère. Nit de m’enquérir de fausse sympathie..

Certain disait que l’amour pouvait pourtant nous aider à apaiser ce fardeau quotidien. Qu’un de ces nombreux débouchés que l’on avait trouvé à l’amitié et qui nous permettait de partager notre douleur avec quelqu’un d’autre sans nous laissé cet amère gout de dépendre d’un de ses ‘’amis’’. Mais est-ce réellement de l’amour ? Si oui, j’ai toujours songé que ce n’était là qu’un sentiment voisin de l’hypocrisie. Partager ce poids avec un autre, pleurer sur les épaules de l’être aimer pour soulager sa propre conscience. N’était ce pas garder la tête au dehors de l’eau aux dépens d’un autre ? La peur, la tristesse, le dédain et la colère. Tout des sentiments différents mais pourtant si semblable. Ne disait-on pas que la frontière entre l’amour et la haine était infiniment proche? J’avais depuis longtemps cessé de croire en ces pales illusions, cela ne fessait que nous ralentir, ajouter un poids à notre fardeau quotidien. Pourquoi s’enticher de sentiment aussi futile?

Je n’en avais pas besoin.

Je n’en avait jamais eu besoin..

Au final, ont était toujours seul. Seul avec sois même. Cela je l’avais appris depuis bien longtemps. On était le seul maître de ce que l’on voulait croire. Le seul maitre de nos actions. A nous de voir si on voulait se laisser ralentir par des sentiments aussi futile qu’inutile. Pour ma part, cela fessait bien longtemps que j’avais prit ma décision. Certes, on pouvait voir la solitude comme un moyen de fuir. Un échappatoire à bien des situations que l’on préférait éviter, tel que l’amour ou l’attachement. Mais si l’on recherchait à rendre une personne heureuse, n’était ce pas dans l’espoir qu’elle nous rende heureuse en retour? Donner tout en voulant recevoir un paiement en retour.. N’était ce pas les bases de cette amitié ou même de l’amour? Alors, si c’était le cas, je n’en voulait pas plus. La simple idée de devoir quelque chose à quelqu’un était certainement la raison même de pourquoi je ne me suis jamais enticher pas de relation à longue durées. L’Amour, l’amitié, la compassion, le regret, c’était sans eux j’allais laisser avancé dans cet océan de ténèbres.
Éternellement seul, c’était ainsi que j’en avait décidé.. Mais pourtant, ce n’état pas ce que mon destin m’avait réservé.

Résultat de chance ou de simple hasard ?

La raison de notre existence est une chose bien étrange..
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MessageSujet: Re: _ Amane Chiyu // Joker . [u.c]   _ Amane Chiyu // Joker . [u.c] Icon_minitime

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