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 Hikari Mai

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Hikari Mai

Hikari Mai

Nombre de messages : 11
Age : 32
Date d'inscription : 02/11/2008

Fiche Techinique
Relations.:
Orientation.: Hétéro.

Hikari Mai Vide
MessageSujet: Hikari Mai   Hikari Mai Icon_minitimeDim 25 Jan - 22:19

Begining. }


Nom : Hikari
Prénom : Mai
Âge : 18 ans
Sexe : Féminin
Groupe : Population
Race : Humaine
Orientation Sexuelle : Hétérosexuelle
À savoir :
* Elle a peur de rester seule dans le noir [ hormis pour dormir ].
* Elle apprécie les mets sucrés. Son pêché mignon est d’ailleurs le chocolat. <3
* Elle adore les félins.
* Elle raffole de jeux vidéo.
* Elle aime se déguiser.
* Elle ne supporte pas les films d’horreur.
* Elle déteste les insectes ainsi que tout autre rampant.
* Elle exècre la fumée de cigarette.
* Elle n’a aucun souvenir de sa vie avant ses 14 ans.
* Elle tient remarquablement bien l’alcool mais s’en abstient cependant le plus possible.
* Elle a toujours les mains froides.
* Elle parle en dormant.
* Elle est assez frileuse.
* Elle vise plutôt mal.
* Elle est très souple.
* Elle a un bon équilibre.
* Elle est capable de dormir n’importe où et n’importe quand.
* Elle pleure à coup sûr devant un film triste.
* Elle est une excellente guitariste et se débrouille plutôt bien au piano
* Elle pratique les arts-martiaux sans pour autant s’en souvenir.
* Elle danse comme si c’était dans sa nature.
* Elle souffre d’hématophobie.


You’re Story. }


Caractéristiques Psychologiques :

Premier point à souligner : Mai n’a que 4 années de vie derrière elle. Ceci fait d’elle une presque parfaite inconnue de la vie. Ayant passé 3 ans cloitrée dans un institut avec son seul et unique ami Akemi ne l’a donc pas vraiment aidée à en savoir plus sur les expériences de la vie. Néanmoins, elle n’est pas sans connaître les dangers qui guettent au dehors.
Elle a passé le plus clair de son temps le nez fourré dans des bouquins aussi différents les uns que les autres. Elle a donc vécu au travers des héros de ses romans.
Elle a également une bonne connaissance dans pas mal de matières, en tout cas celles praticables au travers des manuels.
Ce qui est le plus frappant chez elle, c’est sa curiosité. Elle ne peut s’empêcher de se poser des questions sur tout et sur rien. Elle est assoiffée de savoir, elle veut tout savoir. Pourtant, elle ne s’est jamais posé de réelles questions sur son passé.
Elle aurait pu être une jeune fille adorable si elle n’avait pas été cantonnée aux quatre murs blancs de sa chambre aussi longtemps. Au lieu de cela, c’est une jeune fille plutôt méfiante avec laquelle il est difficile de nouer des contacts. Froide au premier abord, son allure noble n’arrange pas les choses et éloigne donc le plus souvent les gens.
Cependant, en côtoyant Sachiko elle a appris à sembler aimable auprès des autres et désire presque nouer des liens avec les personnes l’entourant. Le seul problème est qu’elle ne sait pas comment s’y prendre, ce qui la rend relativement maladroite niveau relations humaines.
Malgré ses airs durs et impénétrables, Mai est plutôt innocente. En effet, cette vie par procuration qu’elle a eue n’a pas pu la satisfaire pleinement de par le manque d’expérience. Elle a parfois du mal à comprendre le comportement des gens. Non pas qu’on soit capable de facilement la mener en bateau, mais elle n’intègre pas très bien le pourquoi des attitudes les plus tordues.
Aussi, elle est parfois aussi directe qu’une gamine de 5 ans. Lorsqu’elle juge cela nécessaire, elle n’hésite pas à dire ce qu’elle ressent ou ce qu’elle pense.
Elle n’a pas vraiment peur de se prendre des coups, tout ce qu’elle veut c’est vivre comme elle l’entend, même si cela doit avoir un prix.
Enfin, c’est le genre de fille qui ne court pas après les gens qui font mine de la laisser en arrière. Elle se focalise surtout sur la façon de vivre au mieux sa vie et de perdre le moins de temps possible puisqu’elle n’a pas vécu la majeure partie de sa jeunesse. Elle a d’ailleurs une attitude plutôt fière et hautaine malgré elle.


Histoire :

A suivre =3

Links_

Amane Chiyu : Il est la personne qui l’a embauchée pour son poste de serveuse au Tsuki Club. Elle ne lui a jamais vraiment parlé, elle l’entre-aperçoit souvent de loin. Cependant, elle nourrit une réelle fascination pour lui.


The End. }


Pseudo :
Comment avez-vous connu le forum : Onee-chan ? =3
Comment trouvez-vous le forum : Très réussi ! ^O^
Personnalité sur votre avatar : Erika Sawajiri

Code : [ Gooood, x]


Dernière édition par Hikari Mai le Dim 25 Jan - 22:29, édité 1 fois
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Hikari Mai

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MessageSujet: Re: Hikari Mai   Hikari Mai Icon_minitimeDim 25 Jan - 22:26

Histoire :

- Elle reprend conscience… !
Le bruit désagréable et assourdissant du respirateur artificiel fut la première chose qu’elle se souvenait avoir entendu. Du reste, elle ne savait plus rien.
- Jeune fille ? Essaye de grader les yeux ouverts…
L’intéressée s’efforça d’obéir à l’ordre qu’elle venait d’entendre. Elle essaya de parler, mais aucun son ne sorti. Juste la désagréable sensation que lui procurait le respirateur.
Consciente du désir que sa patiente avait de s’exprimer, le médecin penché au-dessus d’elle la libéra du respirateur.
- Où… ? dit-elle faiblement.
Le même médecin lui expliqua qu’elle se trouvait à l’hôpital, à Tokyo. Les yeux perdus dans ceux de son premier contact humain, elle ne répondit pas. Le regard vide, elle parcourut la salle avant de se rendre compte que les bras de l’homme habillé de blanc l’enlaçaient et semblait vouloir la tirer vers le haut. Une fois positionné à demi-assise, elle était mieux capable de se rendre compte de l‘endroit où elle se trouvait.
- Connais-tu ton prénom ? la questionna-t-il.
Les prunelles noires de la patiente revirent vers lui. Elle semblait paniquée, comme si la question du médecin avait provoqué le désordre dans son esprit.
- Je… articula-t-elle avec difficulté, la voix un peu rauque.
Alors, l’homme pris un verre à demi rempli d’eau sur la table et le dirigea vers elle. Il fit boire l’inconnue doucement, craignant qu’elle n’avale de travers. Après avoir avalé deux gorgées, celle-ci écarta le verre de sa main tremblante.
- Je ne… sais pas… fini-t-elle par dire, le regard plein de tristesse. Qui… suis-je ? ajouta-t-elle aussi difficilement que précédemment.
Ses yeux étaient plein de sincérité, une sincérité qui dérouta l’homme assis à son chevet.

Pourquoi ne disait-il rien ? Pourquoi me considérait-il si gravement. Je pus même lire dans ses yeux une étrange impression de compassion… Où peut-être était-ce de la pitié ?
Toujours est-il que je ne me laissai pas démonter. Je réitérai ma question, encore et encore. Je voulais savoir… Je voulais désespérément sortir de la torpeur entourant mon réveil. Connaître mon identité m’y aiderait sans doute.
Faible, je forçai mes iris à rester fixées sur celles de mon interlocuteur. Visiblement, c’était peine perdue. Alors, je me tus…



Nom : Inconnu.
Prénom : Inconnu.
Age : Approximativement 14 ans.
Sexe : Féminin
- Transfert vers l’unité psychiatrique pour cause d’amnésie. Diagnostique à préciser. Prise en charge pas le docteur Swan.
Note : Elle refuse de parler.


J’ai reçu un cahier. On ne m’a pas dit ce que je devais en faire mais, comme je ne parle pas, c’est peut-être le seul moyen qu’ils ont trouvé pour savoir ce que je pense…
J’ai décidé d’y écrire. ( 10 avril 2006 )


Les mois passèrent dans ce morne endroit. Il n’y avait de couleur nulle part et même la nourriture semblait en pâtir. Rien n’avait de gout mais… Je ne savais pas avec quoi comparer ses impressions. Je n’avais aucune vie derrière moi, je ne connaissais rien d’autre que l’hôpital… Je n’étais pas autorisée à sortir du service.
Soupirant, j’approchai de l’unique fenêtre de ma triste chambre. La vue qu’elle m’offrait était le seul contact que je pouvais obtenir avec le dehors.
Malheureusement, cette dernière refusait de s’ouvrir… ( 6 juillet 2006 )


Aujourd’hui, une infirmière m’a demandé si je ne m’ennuyais pas…Alors, elle m’a apporté un livre comme je ne répondais pas.
Je crois que je devrais lire plus souvent… ( 18 aout 2006 )


C’est la première fois que je trouve une occupation aussi attrayante. Lire est un très bon moyen de faire passer le temps.
Je vais souvent à la bibliothèque de l’hôpital. C’est le seul endroit pour lequel je quitte d’ailleurs ma chambre. ( 4 septembre 2006 )


J’ai remarqué que personne n’essayait de m’adresser la parole comme les infirmières le font, lorsque je suis en dehors de ma chambre. Parfois, certaines personnes me dévisagent, mais ça ne dure jamais longtemps.
Ma récente tendance à me déplacer me donne envie d’aller plus loin.
Je veux aller voir ce que je n’ai pas encore vu… ( 20 octobre 2006 )


Je suis allée dehors pour la première fois hier. J’ai écrit à une infirmière que je désirais prendre l’air et elle m’a conduite à l’endroit que je voyais quotidiennement depuis ma fenêtre.
J’étais contente. ( 6 janvier 2007 )


C’est étrange parce que, j’ai remarqué que personne ne m’appelait jamais. Je ne savais pas ce qu’il me manquait pour que l’on m’appelle.
On s’est toujours adressé à moi directement, ou en croisant mon regard. Personne n’essayait d’attirer mon attention en m’appelant… ( 24 février 2007 )


Je crois que j’ai compris ce qu’il me manque !
Je n’ai pas ce qu’ils appellent, un prénom… ( 30 mars 2007 )


Je voudrais ne pas avoir conscience du temps qui passe. Aujourd’hui, j’ai 15 ans. Enfin, c’est ce qu’on m’a dit…
Apparemment, ma date d’anniversaire a été fixée le jour de mon réveil. Comme si j’en avais besoin… ( 10 avril 2007 )


Aujourd’hui, quelque chose a attiré mon attention. Dans une chambre voisine, j’ai entendu des sons étranges. C’était comme s’ils n’étaient pas réels…
Peut-être devrais-je aller jeter un coup d’œil ? ( 11 mai 2007 )



Assis sur son lit, un jeune garçon avait les yeux rivés sur la télévision. On aurait dit qu’il s’acharnait sur l’espèce de manette qu’il tenait en main, ne quittant jamais l’écran de ses yeux.
Celui-ci fini par remarquer l’adolescente qui se tenait dans l’encadrement de la porte après que le téléviseur eut affiché « Game Over ».
- Salut ! lui dit-il en toute simplicité.
Son visiteur ne répondit pas. Evidemment, puisqu’elle ne parlait pas. Cependant, elle ne se gêna pas pour entrer dans la pièce, détaillant son hôte avec une curiosité renversante.
- Puis-je connaître ton nom ?
Ca alors… C’était bien la première fois que quelqu’un lui en demandait la permission. Les yeux écarquillés, l’adolescente ne su que répondre.
Se reprenant peu à peu, elle alla s’asseoir sur le lit de son ainé.
- Est-il obligatoire d’avoir un nom ? dit-elle tristement de sa voix cristalline ; celle que peu de gens avaient eu la chance d’entendre jusqu’à aujourd’hui.
- Généralement… heu… d’habitude, tout le monde à un nom. Pourquoi cette question ?
- Parce que moi, je n’ai pas souvenir d’avoir jamais eu un nom.
Intrigué, le garçon contempla la fragile inconnue. Celui-ci sourit tendrement en se rapprochant d’elle doucement.
- Et si nous en trouvions un ensemble ? poursuivit-il d’un ton chaleureux.
- Vraiment ? s’émerveilla alors la jeune fille.
Le garçon hocha la tête, souriant toujours.


Je suis si contente ! Je vais enfin avoir un prénom ! J’ai tellement hâte de le revoir pour qu’il juge quel serait le meilleur pour moi…
Pour cela, il fallait qu’il apprenne à me connaître, pour déceler le nom idéal.
Mais… Je ne sais pas vraiment ce que je peux lui apprendre sur moi à part le fait que j’aime lire. Ah ! J’espère qu’il ne choisira pas « Hon » (livre en japonais) ! Je n’aime pas trop la consonance de ce mot…
Il faudra vite que je me trouve d’autre centre d’intérêt. ( 12 mai 2007 )



- Je sais ! dit-il avec enthousiasme. Et si tu t’appelais « Yuki » ?
- Je n’aime pas la neige… avoua-t-elle, penaude.
- Mmh… soupira-t-il pensivement.


Je suis encore allée dans sa chambre aujourd’hui. On a visionné des films. Il y avait des films d’arts-martiaux, des films cultes, des films d’amour (qu’il ne semblait d’ailleurs pas aimer plus que ça), de films de danse, des films de guerre, des films d’horreur,…
Je n’ai pas aimé ceux d’horreur. Peut-être suis-je trop peureuse ou alors, la vue du sang me déplait-elle ?
Enfin. J’ai eu l’impression de bien connaitre les mouvements des films d’arts-martiaux, comme si je les avais déjà exercer. C’était une sensation plutôt étrange…
J’ai remarqué que je pleurais facilement devant les films d’amour dramatique. Ce genre là ne me déplait pas.
Et puis, j’adore la danse. J’aime regarder et peut-être qu’un jour je pratiquerai cet art si ce n’était pas déjà fait. ( 20 mai 2007 )



- Qu’est ce que tu penses de Mai, comme prénom ? demanda subitement le garçon.
- J’adore ! répondit-elle, enthousiasmée comme jamais.


J’ai enfin pu essayer les jeux vidéo ! C’était vraiment amusant et j’ai très envie de recommencer.
De plus, il m’a enfin révéler son prénom… Je n’y avais jamais réfléchi, mais pour moi, pourvoir se nommer n’était pas indispensable.
Cependant, maintenant que je savais comment l’appeler, je n’arrêtais pas de dire son prénom…Akemi. C’était comme s’il avait signifié quelque chose pour moi, comme s’il faisait partie intégrante de moi.
Chaque jour, nous en découvrions un peu plus l’un sur l’autre. Lui, ne cessait de me fixer de ses iris émeraude d’un air protecteur. Je décernais pourtant des traits mélancoliques en lui. De temps à autres, il était emprunt d’une tristesse que je n’arrivais pas à mesurer.
Akemi me fascinait tant… ( 1er juin 2007)



- Dis-moi, quel nom de famille devrais-je porter… demandais-je, pensive. Akemi ?
- Pardon ? répondit ce dernier, encore plus perdu dans ses pensées que moi. Ah désolé, j’étais ailleurs…
Nous étions tout deux assis sur son lit. En fait, je passais la plupart de mon temps dans sa chambre, plutôt que dans la mienne. Il faut dire que je me serai ennuyée ferme si j’avais dû reprendre ma vie solitaire après avoir passé tant de merveilleuses journées avec Akemi.
- Hikari peut-être ?
- Hikari ? l’interrogeai-je.
- Tu n’aimes pas ? s’’enquit-il de suite.
- Si, mais je ne comprends pas pourquoi… avouai-je.
- C’est un secret ! dit-il en riant.
J’aimais tellement le voir rire que je ne dis rien. Il ébouriffa mes longs cheveux acajou et encadra mes épaules de son bras droit.
Nous restâmes ainsi quelques instants, jusqu’à ce qu’une infirmière fasse irruption dans la chambre. Celle-ci posa ses petits yeux sur moi. Elle était jeune et ses cheveux étaient teints en blonds. Elle afficha un regard inquiet, puis étonné.



Ils n’ont pas eu l’air vraiment mécontent que je squatte la chambre d’Akemi… En fait, ils ne savaient pas depuis combien de temps cela durait. Il faut dire que j’étais plutôt douée pour être discrète !
Ils ont dit que je ne devrais pas rester seulement avec Akemi, qu’il fallait que je me familiarise avec d’autres personnes. Je leur ai adressé un signe de tête négatif, ils n’ont pas aimé.
Peut-être qu’ils sont au courant que je parle avec Akemi ? Ils doivent être frustrés que je ne leur adresse toujours pas la parole !
C’est assez amusant comme situation. ( 10 juin 2007 )



- Et si on allait dans le parc ? demanda-t-elle, enthousiaste.
- Bonne idée, répondit-il, la couvant d’un regard emprunt de douceur.
Ils sortirent tout les deux l’extérieur du bâtiment blanc. Il avait l’air inquiet, ses yeux fuyaient le regard de son amie. Intriguée, celle-ci posa sa douce main sur l’avant bras de son compagnon.
- Quelque chose ne va pas, Akemi ? demanda-t-elle d’un ton anxieux.
- Je… tu sais, dans quelques jours… commença-t-il.
- C’est ton anniversaire, fini-t-elle, presque rassurée. Qu’y a-t-il ?
- J’aurai 18 ans… continua-t-il gravement.
- Et ?
- Et je pourrai quitter cet endroit, Mai, répondit-il prudemment.
- Quoi ? Comment ça, tu peux partir ?! le questionna-t-elle, paniquée.
- Mai, ça fait un moment déjà que je ne suis plus dans l’obligation de rester ici… s’expliqua-t-il, peu sûr de l’effet qu’auraient ses paroles sur son amie.
- Alors pourquoi ? s’exclama-t-elle.
- Pour toi ! répondit-il, comme si la raison était évidente.
- Pour moi ? fit-elle, sarcastique.
- Mai, je voulais rester près de toi le plus longtemps possible… Mais ce n’est plus possible à présent. Je dois partir, fini-t-il par dire tristement.
- D’accord.
- D’accord ? s’étonna-t-il.
- Va-t-en.
- Je ne comptais pas partir tout de suite, Mai. Je…
- Va-t-en !
- Très bien…
Il fit volte face et se dirigea vers le bâtiment blanc d’où ils venaient. Il laissa Mai seule dans le jardin de l’institut. Perdue, elle se dirigea vers un banc, s’y assis quelques minutes, puis se releva pour remonter dans sa chambre.
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Hikari Mai

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MessageSujet: Re: Hikari Mai   Hikari Mai Icon_minitimeDim 25 Jan - 22:26

Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti. Il est parti.
Il est vraiment… parti… ( 3 décembre 2008 )


Moi aussi, je vais partir…Maintenant, il est temps que je dise adieu aux quatre murs dont j’ai été entourée pendant ces trois dernières années. ( 10 avril 2009 )



J’ai laissé le cahier derrière moi. J’aurai peut-être mieux fait de le prendre… Enfin, ça m’empêchera de relire les passages où je parlais de lui.
Ces derniers mois ont été difficiles… Lorsqu’il est parti, tout est devenu sombre, indéfiniment sombre autour de moi. C’était comme si la lumière s’était éteinte. Je n’avais aucun guide pour me ramener vers la douce lumière que j’avais connue.
Ils voulaient m’envoyer dans un orphelinat maintenant que je m’étais d’avantage sociabilisée. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi ils pensaient cela… La seule personne avec qui j’avais eu de véritables liens était partie.
Voulaient-ils se débarrasser de moi à tout pris ?
Tout ça, c’est depuis que le docteur Swann est parti… Il n’aurait jamais forcé Akemi à partir et n’aurai jamais eu l’idée de m’envoyer dans un établissement pour jeunes sans parents.
Et voilà où j’en suis maintenant.
Ca fait presqu’un an que je « vis » dehors…C’est désagréable. Enfin, pas aussi désagréable que la sensation d’abandon que j’avais ressentie lorsqu’il était parti. Je ne veux plus le revoir. Jamais. Je ne veux plus avoir mal.
J’ai déjà parlé à quelqu’un de tout ça. Une femme assez bizarre mais avec laquelle je m’entends plutôt bien.
Elle m’a dit que je l’aimais… Moi, je ne pense pas. Si je l’aimais comme toutes ces héroïnes de films et de livres, je me serais accrochée à lui, je l’aurais empêché de partir. Je ne l’ai pas fait.
Je me suis rendue compte que la vie n’était pas si facile en dehors de mes quatre murs blancs. Mais elle a plus de gout tout de même.
Ca fait presqu’un an que je vis à l’air libre. Cette femme avec qui je m’entends bien, c’est elle qui m’héberge pour l’instant. Lorsque j’aurai 18 ans, je lui demanderai où je peux trouver des faux-papiers et puis je me trouverai un boulot pour m’assumer.
Ce n’est pas la vie dont tout le monde rêve… Mais elle pourrait être pire, non ?



Pour la première fois, elle entra dans le fameux bar dont son amie lui avait parlé. Elle y travaillait comme hôtesse et lui avait dit qu’ils auraient peut-être un post pour elle… Mais qu’elle genre de poste ? Mai espérait ne pas exercer la même profession que Sachiko.
Lorsqu’elle entra dans le Tsuki club, elle fût tout de suite tentée d’en repartir. Rien dans ce bar ne lui donnait la certitude qu’elle n’allait pas finir comme son hébergeuse.
D’ailleurs, celle-ci la laissa littéralement en plan au bar. Elle allait surement se mettre en condition pour débuter son travail. Cette pensée fit frissonner la jeune fille.
Elle commanda un verre de Batida de coco et entreprit de faire le tour du propriétaire. Qu’avait-elle d’autre à faire de toute façon ?
D’une nature curieuse, elle s’était aventurée dans quelques couloirs sombres et vides. Elle ne savait pas où elle allait et… se rendit compte au bout d’une dizaine de minutes qu’elle s’était perdue.
- C’est malin ça… soupira-t-elle.
La jeune fille se retourna brusquement dans l’intention de revenir sur ces pas lorsqu’elle rencontra le regard de l’homme posté derrière elle.
Subjuguée par celui-ci, Mai resta pétrifiée et se concentra sur le verre d’alcool qu’elle tenait entre ses mains.
Subitement, l’inconnu attrapa le menton de la jeune fille d’une main pour lui relever la tête et scruter son visage. Un sourire ambigu sur le visage, il lâcha prise et passa à côté d’elle.
- Tu commences demain, 23h00, dit-il d’un ton détaché tout en s’en allant.
Ne comprenant pas encore ce qu’il lui arrivait, Mai ne reprit ses esprits que lorsque Sachiko vint la chercher en lui demandant de ne plus jamais trainer ainsi dans les couloirs… C’était dangereux avait-elle dit. Effectivement, la jeune fille avait faillit se noyer dans les yeux de l’inconnu.


Il avait le regard le plus sombre et le plus profond que je n’avais jamais vu. C’était un regard pénétrant et effrayant qui laissait entrevoir des sentiments tels que la colère ou la tristesse.
Il me fascinait. C’est d’ailleurs pour cela que je suis venue le lendemain, ainsi que les jours suivants.
Tout chez lui attisait ma curiosité.
Cependant, ses yeux étaient sans aucun doute ce qui m’intriguait le plus chez lui.


Il faisait noir, comme toujours. Elle revenait de son travail de serveuse au Tsuki club. Ca faisait à peine une semaine que Mai avait 18 ans, elle avait déjà obtenu les papiers qu’elle voulait.
Elle se dirigeait vers l’appartement de son amie, elle comptait d’ailleurs déménager au plus vite pour ne plus déranger celle-ci.
Elle n’avait pas eu le temps, ni le courage de se changer. Elle avait donc gardé sur elle l’uniforme presque provoquant que portaient les serveuses du bar.
La gare était déserte ce soir là. Il était tard, peut-être trois ou quatre heures du matin. Elle détestait faire le trajet de nuit, mais elle n’avait pas le choix. Elle savait se défendre, mais n’était pas sûre de s’en sortir contre plus de 5 gars à la fois.
En sortant de la gare, elle se heurta à quelqu’un. Ce quelqu’un qu’elle croyait être un inconnu n’en était un fait pas un.
Se redressant, Mai toisa l’homme et le regarda avec dédain.
- Mai, dit-il dans un souffle. C’est bien toi ? la questionna-t-il en s’avançant vers elle.
- Oui, répondit-elle simplement.
- Cela fait ci longtemps ! Depuis quand es-tu partie du centre ?
- Un moment… soupira-t-elle.
- Que fais-tu ici à cette heure ? s’ensuit-il.
- Ca te regarde ? s’emporta-t-elle.
- Oh, calme-toi. Je…
- Tu quoi ? Tu veux faire l’impasse sur l’année que j’ai passée sans aucune nouvelle de toi ?! Tu veux que je te dise ? Je me débrouille très bien sans ta présence alors n’essaye pas de faire celui qui veux rattraper le temps perdu.
- Qui te fait dire que c’était mon intention, se renfrogna-t-il.
- Je te connais, Akemi.
- Je vois… Prends soin de toi, alors, dit-il, tandis qu’il l’a prenait une dernière fois dans ses bras.
- Toi aussi, fini-t-elle par dire, profitant de l’étreinte de son ancien ami.
Il n’avait essayé de répondre aux accusations de Mai, alors elle n’avait pas protesté lorsqu’il l’avait prise dans ses bras. C’était donnant-donnant.
C’était la nouvelle vie de Mai.

Je ne l’ai plus revu depuis. Enfin, ce n’est pas étonnant. Tokyo est immense, il y avait peu de chance pour que l’on se recroise un jour. De plus, il n’est pas le genre de personne à fréquenter le Tsuki Club.
Parfois je me demande où nous en serions si je m’étais accrochée à lui il y a maintenant plus d’un an.
Une chose était sûre, je n’aurais alors jamais rencontré Amane Chiyu…
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